La disposition avec laquelle l’Union européenne a officiellement interdit la vente de voitures neuves sera longuement discutée un essence et diesel à partir de 2035. Une décision qui était dans l’air depuis un certain temps, mais que beaucoup d’acteurs du secteur ont espéré jusqu’à la toute fin pouvoir changer. Mais ce n’était pas le cas : hier soir, le Parlement européen a voté la mesure promue par la Commission européenne et l’a approuvée, entamant ainsi un processus de transition électrique qui, à ce stade, doit être inévitable. Parmi les nombreux amendements qui avaient été présentés, très peu sont passés, mais l’un d’entre eux fait sourire les constructeurs italiens de supercars, Ferrari et Lamborghini en tête.
En effet, la dérogation a été approuvée pour les petits constructeurs automobiles, c’est-à-dire ceux de 1 000 à 10 000 voitures construites chaque année, et les camionnettes, de 1 000 à 22 000 par an : l’échéance ne sera donc pas 2030, comme initialement prévu par la proposition du Commission européenne, mais à 2036, comme expressément demandé dans l’amendement « sauver la vallée du moteur» Qui a vu Massimiliano Salini de Forza Italia, Pietro Fiocchi de Fratelli d’Italia, Simona Bonafè et Alessandra Moretti du Parti démocrate et Silvia Sardone de la Ligue comme premiers signataires. L’amendement a été présenté avec l’objectif clair de sauvegarder la production de supercars dans le pays automobile d’Émilie-Romagne, en particulier celles du Cheval cabré et du Toro, qui peuvent donc se réjouir car elles plus de temps disponibles par rapport aux constructeurs traditionnels pour s’adapter à l’électrification totale.
Mais pour un amendement qui passe, il y en a beaucoup d’autres qui ont été renvoyez-le à l’expéditeur. Comme celle présentée par le PPE, qui visait à faire passer la réduction des émissions des voitures de 100 % à 90 % à partir de 2035 pour laisser une fenêtre ouverte aux technologies alternatives à l’électricité : rien à faire, le Parlement européen a dit non. Il y a quelques jours à peine, Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, a qualifié cet amendement de « désordre», soulignant comment l’industrie automobile avait déjà fait son choix et que cela n’avait donc aucun sens de modifier maintenant les délais déjà décidés en amont.