Les fans de la Ferrari ils ont dû attendre plusieurs années pour revoir une voiture rouge capable de concourir au sommet de la Formule 1 en termes de performances et de vitesse.La F1-75 construite par l’équipe de Maranello est probablement la meilleure voiture sur la grille cette année, comme le montre la ‘corrida’ par excellence de la balade sèche. En fait, en qualifications, le Cavallino de marque 2022 est inégalé, avec ben huit pole positions conquises (sept par Charles Leclerc et un par Carlos Sainz) en 13 GP disputés. Red Bull est bloqué à quatre et Mercedes n’a débloqué son décompte qu’en Hongrie, grâce au tour parfait de George Russell. Mais quand on va regarder les classements mondiaux, l’accord de Maranello pleure.
L’équipe italienne est en fait derrière Red Bull de 93 points au classement constructeurs et Leclerc accuse un retard de 80 points sur Max Verstappen au classement pilotes. Avec plus de la moitié du championnat désormais derrière lui, le vrai risque pour Maranello est de pouvoir battre malgré lui un un bilan négatif qui perdure depuis 1995. En fait, c’était la dernière saison au cours de laquelle l’équipe capable de conquérir le plus de pole positions – à l’époque c’était Williams – a clôturé le championnat sans remporter aucun titre, ni pilotes ni constructeurs. Dans ce cas, Damon Hill et David Coulthard ont réalisé 12 départs en pole contre seulement quatre de Benetton, tous signés par Michael Schumacher. Les deux championnats du monde se sont cependant terminés entre les mains de l’équipe dirigée par Flavio Briatore.
Au cours des années suivantes, il y a eu plusieurs saisons au cours desquelles deux équipes se sont partagé le sceptre du plus grand nombre de pôles saisonniers et l’une des deux a terminé la saison avec la bouche sèche. Le dernier précédent de ce genre remonte à 2012, lorsque Red Bull et McLaren ont remporté 8 poles chacun, mais les deux championnats ont pris le chemin de Milton Keynes. je suis bien 27 ans que la meilleure équipe absolue des qualifications ne reste pas bredouille. Bien sûr, la situation pourrait changer dans la deuxième partie du championnat. Les chiffres en main aux trois pôles de Cavallino lors des neuf dernières courses seront suffisants pour être le roi du samedi cette saison. Cependant, il sera décidément plus compliqué de songer à combler l’écart sur Versappen et les Red Bulls au classement mondial.