Il y a une semaine à Silverstone Lewis Hamilton et Mercedes pendant la course avaient des supporters insoupçonnés, c’est-à-dire tous les hommes de Red Bull, Christian Horner en tête. En effet, en pleine course, avec Max Verstappen pratiquement mis KO pour avoir ramassé un débris perdu par un AlphaTauri et Sergio Perez engagé dans une longue rentrée rendue obligatoire par les dommages à l’aileron avant dus à une attaque en force de Charles Leclerc. au Loop (où l’aileron du Monégasque a également été endommagé), Red Bull était tout concentré sur la poursuite par Lewis Hamilton de la Ferrari F1-75, qui a également conduit le Grand Prix pendant quelques tours en raison d’un relais très long avec des pneus à gomme moyenne.
Au moment de l’arrêt au stand, l’attente était pour le composé qui aurait choisi de monter la Mercedes au septuple champion du monde. Au vu de la détérioration plus que limitée, l’option pneus tendres au lieu de pneus durs était tout à fait envisageable, mais l’équipe Brackley a équipé le W13 n°44 de pneus à bande blanche au grand dam de Christian Horner. « Avec ce choix, ils ont lâché les Ferrari à ce moment de la course »a commenté le directeur de l’équipe Red Bull qui, dans l’analyse des décisions prises sur les autres murs, a également déclaré qu’il ne comprenait pas pourquoi Ferrari n’avait pas fait un double arrêt au stand pour monter les pneus tendres également pour Charles Leclerc.
« Je me fiche de ce que dit cet homme – Lewis Hamilton a coupé court hier dans des interviews avec les médias en réponse à cette « invasion du terrain » par Horner – selon les données dont nous disposions, la gomme tendre n’aurait pas atteint la fin de la course. J’aurais certainement eu une grande vitesse dans les premiers tours, mais ensuite, dans la dernière partie de la course, les pneus seraient apparus. Évidemment, au final personne n’a pu vérifier si notre choix était effectivement le bon, mais nous avons essayé de faire du mieux que nous pouvions ».
L’entrée du Voiture de sécuritéen effet, il a ensuite complètement bouleversé la course, la transformant en un Sprint d’une dizaine de tours dans lequel les pilotes se sont battus sans se ménager avec des pneus tendres – à l’exception de Charles Leclerc – et des voitures aux réservoirs presque vides.