A Silverstone, pour la troisième course consécutive, le Mercedes a réussi à placer sa propre voiture sur le podium. C’est la première fois dans ce championnat que l’ancienne équipe hégémonique du Cirque, désormais troisième force sur la grille, parvient à marquer une série de résultats positifs du genre, qui monte à quatre podiums obtenus lors des cinq dernières courses prolongeant l’intervalle de temps considéré. Encore une fois, également en Grande-Bretagne, le placement récolté était le 3e, comme dans tous les autres podiums précédents obtenus cette saison. Cette fois, cependant, Lewis Hamilton, la seule flèche d’argent restante dans la course après l’accident de George Russell au départ, a vraiment montré un rythme de course capable de rivaliser avec celui de Red Bull et de Ferrari.
Même le directeur de l’équipe Mercedes C’est Wolff, toujours très réaliste dans son analyse d’après-course, il a émis l’hypothèse que, sans la Safety Car finale, Hamilton aurait été le favori pour arracher la victoire des mains des pilotes Ferrari. Evidemment, les rivaux ont également remarqué le retour à la compétitivité de Mercedes, comme en témoignent quelques plaisanteries échangées sur le podium arrière entre Hamilton et les deux pilotes qui ont terminé la course anglaise aux première et deuxième places : Carlos Sainz et Sergio Perez. Interceptés par les caméras de la Formule 1, en effet, les porte-drapeaux Ferrari et Red Bull ont plaisanté avec l’idole locale du La renaissance de Mercedes. Sainz a notamment teasé le #44 en parlant ouvertement d’un « retour » de l’équipe de Brackley, promptement démenti par Hamilton.
Sainz (un Hamilton): « Lewis! »
Hamilton (à Sainz) : « Félicitations ! ».
Sainz : « J’ai entendu dire que tu étais là. »
Sainz : « Alors vous êtes officiellement de retour ! »
Hamilton : « Nooon. Vous êtes si rapides dans les lignes droites ! Chou ».
Pérez (à Hamilton): « Votre vitesse dans la lente … votre vitesse dans les virages lents, je veux dire, est-ce vraiment … »
Hamilton : « F ** ou oui ».
Pérez : « Tu m’as presque dépassé dans le virage 7 ».
Hamilton : « Ouais, oh les gars. »