La TD039. Vendredi au Paul Ricard, Red Bull et Ferrari ont réitéré leurs doutes sur la directive technique qui entrera en Belgique. Ce que Christian Horner et Mattia Binotto n’ont pas aimé, c’est la « question de sécurité » posée par la Fédération sur les problématiques liées au marsouinage et au fond plat. De cette manière, la FIA, selon les dispositions de l’article 1.2.2 du règlement technique, peut intervenir même pendant la saison en cours pour modifier les règles. Le ‘bouclier’ de sécurité a ainsi motivé les dispositions qui débuteront dès le prochain GP de Belgique, mais aussi celles relatives à la conception des monoplaces 2023. Ces dernières ont été introduites récemment en marge du Comité Consultatif Technique, et ayant arrivés en juillet, ils auraient normalement une majorité de 8 équipes requises pour être approuvées, mais le vote n’a pas eu lieu car il n’était pas prévu par le règlement, étant donné que les actions sont motivées par une urgence de sécurité.
Risque d’action en justice. D’après ce qui a été reconstitué par les Britanniques de La course « un directeur d’équipe a confié que la FIA devra renoncer à certaines des nouvelles règles, sinon les équipes les plus mécontentes se rebelleront « . Mais pas seulement, car – poursuit le magazine – « Plusieurs sources ont suggéré qu’il pourrait y avoir une contestation formelle de la FIA pour la question de la sécurité », bien que les mouvements de la Fédération ne nécessitent pas de vote. Même le veto historique de Ferrari ne peut être remis en cause face à l’intérêt collectif de la sécurité. Ainsi, les Britanniques écrivent « la seule mesure envisageable serait drastique : une action en justice. L’interprétation de la FIA en matière de sécurité pourrait être contestée, ce qui en ferait une question de légitimité. Et ce serait une escalade incroyable, qui est susceptible d’être biaisée en tant que position hypothétique. Mais de différentes parties du paddock, il se murmure qu’il pourrait être utilisé comme menace. […] D’autres sources, en revanche, suggèrent qu’il n’y aurait aucune base pour une contestation judiciaire, étant donné que le contrôle de la FIA sur les questions de sécurité est absolu et inscrit dans le règlement ». Mais vous pourriez trouver un terrain d’entente: « Les équipes pourraient ainsi proposer un compromis judicieux, comme faire des changements moins radicaux sur les bords latéraux du fond et à la hauteur de la quille diffuseur. Alternativement, ils pourraient devenir sérieux et plonger la F1 dans une action en justice ».