En juillet 2022, dans un marché globalement stable par rapport à la même période en 2021 (seulement 600 immatriculations en moins, à tour de rôle), les voitures électrifiées ne brillaient pas. En particulier le électrique elles n’ont pas réalisé le saut qualitatif que l’on continue d’observer, bien qu’à un rythme plus lent que par le passé, dans d’autres régions européennes. En effet, on doute que la saison incentive 2021 ait épuisé le public des électriciens intéressés par l’Italie, alors qu’aujourd’hui la file d’attente des acheteurs se dirige vers une réduction car il n’y a pas d’effet « prosélytisme ».
Seulement 3,3 %: c’est la part de marché des VE en juillet, inférieure à la part annuelle (à partir de janvier, elle s’élevait à 3,6% et donc légèrement supérieure à 3,5% il y a un an). Pas d’exploits, en particulier contre les hybrides rechargeables : en 2021, on supposait qu’il y aurait des dépassements au cours de cette année, alors qu’au contraire, l’écart s’est creusé. Les hybrides à la pression sont à 5,3 %.
L’électrique la plus vendue en juillet et depuis le début de l’année est la Fiat 500. Une voiture qui est une certitude pour Stellantis et qui est également l’étoile directrice de l’ensemble du marché des véhicules électriques. Selon les données d’Unrae, le mois dernier, il a battu dans l’ordre Smart Fortwo, Renault Twingola nouvelle entrée Renault Megane, Peugeot 208, Cupra Born, Peugeot 2008. Dans le top mais avec moins de 100 immatriculations on trouve aussi des Mini électrique, Ford Mustang Mach-E et Opel Mokka. Au cours du mois, 3 617 véhicules électriques ont été immatriculés, soit la moitié de ce qui a été fait au cours de la même période depuis Fiat-Panda hybride doux. Depuis le début de l’année, le secteur a enregistré 28 703 inscriptions.
Bien qu’à un rythme lent, les centrales électriques augmentent et les prix de l’essence n’ont jamais été aussi volatils. Qu’est-ce qui empêche les Italiens d’acheter une voiture électrique ? La réponse rapide est simple et réside dans le prix d’achat élevé de la plupart des modèles. Mais d’autres facteurs entrent en jeu, comme des logements insuffisamment équipés pour la recharge à domicile et la recherche d’autonomie, qui pour de nombreux modèles est idéale en contexte urbain mais beaucoup moins ailleurs.