Ils s’inscrivent encore hausse du prix du carburant début juin. Aux portes de la période estivale, le prix moyen de l’essence en Italie est désormais proche de seuil d’alarme de 2 euros le litre, avec le diesel accompagnant une courte distance. Pour être exact, selon les données publiées par Staffetta Quotidiana, la moyenne nationale en mode libre-service est 1,97 euros pour l’essence, et 1,88 euros pour le diesel. Sur autoroute, l’essence dépasse déjà les deux euros même au libre-service.
Alors évidemment l’effet positif de la baisse temporaire des accises a été annulé, menée par le gouvernement Draghi et prolongée après sa première échéance naturelle en mai. Quelles sont donc les causes de cette nouvelle hausse, qui pèse sur les finances des navetteurs ? Tout d’abord, il y a eu une nouvelle hausse des prix, se négociant autour de 120$ malgré la décision de l’OPEP d’augmenter la production de 50% pour juillet et août. Nous ne devons pas sous-estimer l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui se poursuit sans solution de paix à portée de main. Cet événement historique a conduit à la décision d’un embargo quasi total par l’Europe sur le pétrole russe.
Les rechutes les plus lointaines sont également importantes, comme l’augmentation attendue de la demande pour la Chine après les derniers confinements liés au Covid (en Europe et aux Etats-Unis l’urgence sanitaire n’existe plus, car les gouvernements ont opté pour une réouverture totale des activités). Le GPL, actuellement le « carburant » le moins cher, reste en dessous de l’euro, excluant évidemment la voiture électrique du calcul.
Il n’y a pas de solution facile au dilemme des prix, considérant que l’Italie ne peut pas inventer des coupes sensationnelles pour stimuler la croissance. Le reste de l’Union européenne, très attentive aux budgets de la péninsule, fait face sensiblement aux mêmes problèmes. Une meilleure relation entre la Chine et les États-Unis, ainsi qu’une fin du conflit en Ukraine, auraient immédiatement des effets positifs sur les prix.