Encore une fois le Ferrari commencé un week-end de course de manière très convaincante cette année. Vendredi, en effet, sur le circuit transalpin du Paul Ricard, les rouges de Maranello ont terminé les deux séances d’essais libres devant tout le monde. Le matin c’était Charles Leclerc qui s’imposait, tandis que l’après-midi l’auteur du meilleur temps était Carlos Sainz. Précisément en PL2, les deux F1-75 ont impressionné positivement, derrière le Red Bull de Max Verstappen d’une demi-seconde et de quatre dixièmes respectivement. Au tour lancé, on a l’impression que le Cavallino part en favori. Le rythme de course, cependant, pourrait être l’arme de Red Bull. Sainz lui-même, qui grâce à la pénalité sur la grille sera contraint de repartir de l’arrière, s’est plaint en fin d’hier de trop de difficultés à dépasser en piste.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, a cependant rejeté cette distinction simpliste – Ferrari ‘voiture de qualification’, Red Bull ‘de course’ – tout comme il n’est pas convaincu que dimanche les voitures de Milton Keynes domineront dans les lignes droites et celles de Maranello dans les courbes. En effet, des interventions sur les actifs respectifs pourraient modifier ces tendances. « Nous ne sommes pas beaucoup plus forts qu’eux sur le tour lancé et Red Bull n’est pas beaucoup plus régulier que nous sur les longs relais. – a souligné le numéro un du mur rouge – au final, encore une fois, ce ne sera plus qu’une question de fractions de seconde entre nous. Nos courbes et leurs droites ? Peut-être que Red Bull mettra un peu plus d’appui et nous en retirerons quelque chose», a enfin conclu Binotto, laissant entendre qu’une grande partie de ce tête-à-tête reste encore à écrire.