« A mi-saison, le succès dans un GP est sacré, entre autres cela vous fait rompre votre jeûne, dans quelques mois, seul le Championnat du Monde comptera et ensuite le pilote avec la meilleure position au classement sera privilégié ». Comme ça Jarno Trulli il a souligné que de son point de vue, le choix de Ferrari de diversifier les stratégies dans la course finale entre Charles Leclerc et Carlos Sainz n’était pas faux afin de s’assurer au moins la victoire dans le Grand Prix de Grande-Bretagne à près de trois mois du dernier succès capturé à Melbourne en Australie à l’occasion du troisième acte du championnat le 10 avril.
« Cela n’a aucun sens pour Ferrari de parler de joie sans enthousiasme. C’est juste de la joie – ajouté Trulli interviewé par La république – l’équilibre au sein de l’équipe est délicat, personne ne doit être démotivé. Red Bull par exemple à Barcelone a sacrifié Perez au profit de Verstappen, mais Perez a ensuite gagné à Monaco après une confrontation avec l’équipe. Une chose est les fansils aiment Leclerc, un autre est une équipe, qui doit maintenir un certain équilibre à l’intérieur ».
Les problèmes survenus à Max Verstappen ont cependant permis à Leclerc de récupérer six points contre le leader du classement, qui a raccourci. Après le Grand Prix de Silverstone, en effet, le Néerlandais pilote à 181 points, 34 de plus que Sergio Perez, Charles Leclerc est troisième à 43 points tandis que Carlos Sainz grâce au succès en Grande-Bretagne combiné au premier arrêt de George Russell quatrième position 54 points derrière son ancien coéquipier lors de ses débuts chez Toro Rosso.
Se mettant dans la peau de Leclerc, Trulli ne peut cependant que comprendre la déception du Monégasque pour une victoire qui continue de lui échapper malgré des performances de très haut niveau : «En tant que pilote, je comprends cela. Tout lui arrive. Il pourrait être aux côtés de Verstappen et à la place, il est à moins 43. Mais il est fort et peut récupérer. La clé est simple : sur une corde raide, celui qui fait le moins d’erreurs gagne ».