Moteurs généraux a des ambitions légitimes électrique sur le marché américain. Mais pour redevenir un fabricant mondial, il manque un élément important :Europe. La PDG du groupe américain, Mary Barra, a rouvert la possibilité de revenir sur le Vieux Continent avec des produits alimentés par batterie pouvant concurrencer l’offre actuelle, qui s’étoffe déjà.
« Il y a environ cinq ans, nous avons vendu Opel à la société qui a maintenant été absorbée par le groupe Stellantis. Nous n’avons aucun remords commercial concernant les moteurs à combustion interne. Mais aujourd’hui, nous recherchons des opportunités de croissance, car nous pouvons revenir en Europe en tant que constructeurs tout électriques. je ne peux pas d’attendreBarra le dirait au Detroit Free Press. Clairement il faudra une marque pour ce retour. Et il n’est pas facile de choisir entre Cadillac, Chevrolet, Buick, GMC, tous connus en Europe pour des spécialités autres que le monde électrique. General Motors propose également partiellement la marque Wuling (avec le SAIC chinois).
General Motors est présent en Europe depuis près de 90 ans. Cependant, surtout ces dernières années, cette position géographique avait été très défavorable, avec des pertes constantes et continues. Si les investissements du groupe sur le marché de l’électricité sont colossaux, toute implication, par acquisition, dans les soi-disant « start-ups » de l’électricité semble également lointaine. Bref, si le retour devait être mis en noir sur blanc, alors il doit être complet et convaincu. Le marché de l’électricité pourrait, par exemple, être couvert dans le haut de gamme par Cadillac, qui propose des produits très intéressants ; dans ce cas, il s’agirait d’un rendement limité mais spécifique, et même potentiellement rentable s’il était soutenu par un plan stratégique convaincant. Le changement devra nécessairement passer par un plan de communication ad hoc, de plus, pour ne rien laisser au hasard en termes de visibilité des marques concernées.