L’un des éléments techniques les plus connus de cette saison est sans doute lié à problèmes de fiabilité des moteurs Ferrari, plusieurs fois responsable des abandons de Carlos Sainz et Charles Leclerc pendant le championnat. Hors l’unique Scuderia di Maranello, les équipes clients du Rossa ils n’ont pas été exempts de ces obstacles, avec les mêmes difficultés qui ont tourmenté Alfa Romeo et Haas. En parlant de ce dernier, les deux GP de France et de Hongrie (immédiatement programmés ce week-end) ont présenté, et présenteront, un autre casse-tête.
Après le GP d’Autriche, les deux Kévin Magnussen que Mick Schumacher avait en fait utilisé les trois unités de puissance disponibles, ce qui aurait nécessité l’utilisation de quatrième unité dans les rendez-vous suivants du calendrier. Le premier choix sur le remplacement du moteur entre les deux pilotes est tombé sur le Danois, qui a atteint le temps limite du groupe motopropulseur alors remplacé en France, avec une pénalité attachée actualisée au départ de la dernière ligne sur la grille de départ.
Ce faisant, Schumacher a donc été sélectionné comme deuxième pilote pour le changement d’unité de puissance, mais pas pour le GP de Hongrie. Le chef d’équipe Günther Steineren fait, il a décidé de reporter le remplacement à GP de Belgique – prévue fin août – en prenant tous les risques encourus ; un coup stratégique dicté par le fait qu’un hypothétique départ du fond de grille au Hungaroring aurait complètement compromis la course de l’Allemand, grâce aux énormes difficultés à provoquer des dépassements sur la piste hongroise. En conséquence, Schumacher tirera derrière tout le monde officiellement à Spa-Francorchamps.
Cependant, un autre risque va surgir en Hongrie, lié cette fois à la premier paquet de mises à jourqui sera implémenté sur la Haas de Magnussen : ce week-end, en effet, le constructeur américain aura une nouveau soubassementauquel l’équipe devra renoncer en cas de hors programme, comme l’a confirmé Steiner lui-même : « Si vous avez un accident en qualifications et que vous n’avez pas de pièces de rechange, il faut revenir aux anciennes spécifications. Cela signifie partir de la voie des stands ». Schumacher, qui a remporté sa première course en carrière en F2 en 2019 à Budapest, n’aura donc pas les innovations techniques et même pas un nouveau moteur au Hungaroring.