D’abord des « autres ». Un titre qui ne correspond pas tout à fait à Lewis Hamilton, habitué à vaincre toute la concurrence, et pas seulement une partie. Mais cette saison, pour Mercedes, elle est née mal et continue désormais sur le chemin de la médiocrité : même les mises à jour et la confiance qui ont inspiré le Paul Ricard – avec ses virages à vitesse moyenne-élevée – n’ont pas donné d’avantages au W13. Laquelle, en effet, a perdu beaucoup de terrain par rapport à Red Bull et Ferrari : désormais l’écart avec la pole position est d’une seconde, quand Hamilton espérait que les évolutions l’auraient déposée à deux-trois dixièmes.
Ce sont les mots du septuple champion du monde, quatrième des qualifications du Grand Prix de France : « A l’approche de ce week-end, je n’ai pas précisé à quelle position nous aurions dû terminer la course, si troisième, deuxième ou sixième. Clairement nous espérions être beaucoup plus proches que nous ne le sommes en ce moment. Dans ma tête, je pensais que si nous améliorions la voiture d’un demi-dixième, nous ne serions peut-être qu’à deux dixièmes d’écart, mais au lieu ils nous ont donné une seconde», ce sont les mots de Lewis Hamilton, qui regarde le ciel presque avec résignation. « Je n’ai pas de réponse à tout cela. Je suis vraiment content de la voiture et des progrès que j’ai faits, étant donné que j’ai sauté les PL1 et que mon dernier tour de qualification était super, mais c’était une seconde plus lent que les autres. Tout le monde dans l’usine travaille dur pour progresser. Aujourd’hui, je pense que nous avons pris du recul, mais en qualifications, j’ai réussi à inverser la situation. Quant à demain, je pense que l’écart sera plus ou moins le même qu’aujourd’hui, aussi parce que je pense que nous ne perdons qu’une demi-seconde dans la ligne droite. Peut-être que nous serons un peu plus proches, mais Red Bull et Ferrari sont trop loin ce week-end, ils font un championnat séparé. Mais je donnerai tout dans la course“.