Même la dernière séance de qualification avant la trêve estivale ne manque pas surprend et rebondissements. Dans l’ordre chronologique, la première surprise a été le manque de qualification de Sergio Pérez à Q3, cela indique que quelque chose ça ne marche pas comme ça devrait sur son Redbull compte tenu du détachement abyssal auquel ne cesse de remédier Max Verstappen. La seconde était la forfait à la dernière tentative du Champion du Monde, qui avec un problème avec la partie hybride de son Power Unit et un premier tour gâché par un mauvais erreur au virage 2 il a même dû se contenter du dixième place. Mais de loin la plus grande surprise a été sans aucun doute le poteau de George Russell avec la Mercedes. Le Britannique a toujours montré un Talent hors du commun, et représente sans aucun doute l’un des visages de la nouvelle et fantastique génération de jeunes pilotes, parmi lesquels Verstappen, Leclerc et Norris. Le W13 numéro 63 n’avait certainement pas brillé dans rien de séances d’essais libres mais a trouvé cet équilibre presque magique de tous les facteurs qui se produisent parfois dans la Formule 1 à trouver. Le brusque baisse des températures (plus de 10 degrés de moins qu’aux essais libres sur le sec) il avait déjà beaucoup changé les cartes même avec la piste sèche. Red Bull, bien qu’uniquement avec Verstappen, semblait avoir un meilleur équilibre que vu en essais libres et surtout avec un bon niveau d’accroche globale grâce à la possibilité de mettre rapidement les pneus en température. Les Ferrari, en revanche, en Q2 ont été rapides mais avec un avantage proportionnellement plus faible que ce à quoi on pouvait s’attendre, en raison d’un une certaine difficulté à trouver et à centrer et à maintenir la bonne fenêtre de fonctionnement pneus dans des conditions aussi froides. Mercedes semblait capable de rivaliser pour être là troisième forcemais au T3 la sortie du Soleil en a créé un choc thermique juste assez pour générer l’équilibre chimique parfait pour la voiture de Brackley. Russell, avec son grand talent, a fait le reste avec un tour à la limite de la perfection au moment qui comptait le plus et qui lui garantissait d’aller au pôle. Les changements de configuration apportés à la Mercedes du jour au lendemain ont fonctionné et ont produit une voiture bien équilibrée et surtout capable de générer de la température dans l’essieu arrière. Ce n’est pas un hasard si hier, via radio, les ingénieurs du mur se sont plaints de la basse température à l’arrière, et qu’avec les changements de nuit l’arrière garanti alors une grande traction dans des conditions de basse température. Dans l’absolu, cependant, l’impression est d’un Ferrari qui a laissé une porte ouverte rivaliser avec un performances en deçà des attentes pour la difficulté à gérer la température des pneumatiques dans ces conditions. En prenant un peu de recul lors des qualifications, nous avons vu un excellent temps pour Verstappen en Q2 et un temps pour les Ferrari qui était proche même s’il n’était pas à égalité. En regardant les données en direct, cependant, nous avons eu la perception d’un Néerlandais déjà à la limite conduite par opposition à un duo Ferrari avec encore beaucoup de marge de manœuvre à extraire. Mais au troisième trimestre, quelque chose a changé et l’équilibre (évidemment fragile) était perdu pour les deux coureurs du rouge. Le résultat était d’une part Leclerc en difficulté, avec un manque d’adhérence tant à l’avant qu’à l’arrière dans ses tentatives. En regardant à la fois les données et les images du bord, la perception est celle d’une voiture qui a en fait les deux essieux sont faiblesparfois incapables d’en emboîter avec précision d’autres avec l’arrière qui « s’enfuit » en traction, les signes sans équivoque d’une température de pneu de l’autre côté de la fenêtre optimale et donc défaillante du point de vue de l’adhésion « chimique » de la gomme à l’asphalte. Alors le problème ne semble pas déséquilibré combien quota de ne pas pouvoir « allumer » le composé pour le bon tour. Sainz, en revanche, semblait avoir trouvé une situation légèrement meilleure que Leclerc, avec un niveau d’adhérence juste au-dessus qui lui aurait permis de trouver probablement la pole, mais ils lui ont été fatals. quelques boutons pression à l’arrière dans le dernier tour, nous en avons compté 4 à partir des données que nous allons maintenant analyser.
Voyons comment, après un premier secteur similaire, tout se passe dans le secteur central. Sainz démarre bien au virage 4, passant plus vite et relâchant beaucoup moins le pied, mais hors virage 5 le premier « claquement » de l’arrière est très évident qui s’échappe obligeant le pilote à lever le pied de l’accélérateur. Russell conduit littéralement comme un phénomène sur ce tronçon de piste, s’appuyant sur l’adhérence que sa Mercedes lui offre et à la sortie du virage 7, les deux pilotes ont encore une indécision à l’arrière. Dans les virages rapides 8 et 9, Sainz semble l’emporter à nouveau mais le revoilà hors du virage 9 l’arrière s’enfuit à nouveau en survirage, obligeant l’Espagnol à lève ton pied de l’accélérateur. Fantastique à la place Russell qui au virage 11 passe très vite avec une ligne parfaite. Dans le dernier secteur Sainz tente de se remettre sous un virage parfait 12 mais à 13 il perd à nouveau l’arrière à la sortie et avec lui les derniers espoirs de faire la pole avec Russell qui passe avec 3 km/h d’avance et contient le écart pour ensuite aller franchir la ligne d’arrivée à juste titre premier. Chez Ferrari, tout le monde a de bonnes raisons d’être mécontent du résultat. L’équipe savait qu’elle avait une voiture du premier rangmais avec les températures plus basses le bon compromis n’a pas été trouvé sur les pneumatiques en ce qui concerne le tour lancé. Leclerc a devant lui une entreprise qui ça risque de se compliquer considérant qu’il devra trouver un moyen de passer, outre Russell, qui, nous le savons, est un vrai dogue au corps à corps, même le coéquipier en compétition. Et Sainz qui a eu la chance de prendre une perche et de mettre Russell entre ses mains Je connais et Leclerc, mais n’a pas réussi à le réaliser. Il est difficile de dire si tout est de la faute de la voiture ou d’une partie de celle-ci aussi, en écoutant les équipes radio il semble que cette dernière soit l’option la plus probable. Si c’est le cas le vrai point faible en ce moment de Sainz n’est que celui de assembler le trajet parfait quand il en a le plus besoin, ayant prouvé qu’il était à la fois rapide et constant en course, mais avec ces erreurs qui apparaissent dans les temps forts. Par exemple, en rassemblant ses meilleurs secteurs de la qualification on retrouve un temps qui aurait été bien plus de 2 dixièmes de mieux par rapport à sa dernière heure. Valeur réduite à seulement 66 millièmes pour Leclerc e va à 0 avec George Russell qui a réuni ses 3 meilleurs secteurs dans le tour qui lui a valu la pole.
Pour la course, en théorie, Ferrari devrait avoir un avantage significatif dans les longues courses sur Mercedes, surtout si le les températures devraient au moins partiellement augmenter. Dans le rythme « stabilisé », le F1-75 a montré qu’il fonctionnait très bien et avec peu de dégradation et cela devrait aider les deux rousses à dépasser Russell, ma ce ne sera pas une promenade dans le parc vues difficulté à dépasser sur la route de Budapest. Il faut dire que c’est pluie légère prévue avant la course ce qui pourrait conduire la piste à perdre à nouveau ses pneus, une situation difficile à gérer pour quiconque avec le plein de carburant. Enfin, il reste l’inconnue de la gestion du jeu collectif par le mur Ferrari entre Sainz et Leclerc, une dispute qui pourrait devenir très délicat dans la course s’ils sont confirmés les uns après les autres. En attendant, il y aura aussi le retour des pilotes Red Bull qui tenteront de combler rapidement l’écart avec les leaders en espérant que Russell gardera les Ferrari et ensuite, peut-être, se remettra dans le match pour quelque chose d’important. Bref, les thèmes à suivre même le dernier rendez-vous avant la trêve estivale ne manquent certainement pas.