Après cent jours de guerre en Ukrainemalheureusement, des gens continuent de mourir. Le conflit entretenu par les Russiecomme toute bataille entre hommes, il n’a apporté que de la souffrance. Non seulement entre les deux États opposés, mais bien au-delà des frontières contestées. Des continents entiers attendent des nouvelles positives sur la reprise du commerce, et de nombreuses entreprises attendent la paix pour rattraper le temps perdu sans mettre les travailleurs en danger.
Bien que ce soit la crise humanitaire qui inquiète le plus, aussi l’industriel a son importance, en Ukraine comme en Russie. Alors que la partie ouest du pays dont la capitale est Kiev continue de produire relativement normalement, la partie est est dévastée par les bombardements. En Russie, en revanche, les sanctions ont frappé divers secteurs de production, et les adieux de diverses multinationales ont profondément modifié le contexte économique. Un excellent adieu, celui de Renault, par exemple, a conduit le constructeur automobile AvtoVAZ à arrêter la production dans l’attente d’une nouvelle structure d’entreprise. Aujourd’hui, il semble qu’un retour à l’assemblage automobile ait été annoncé.
Ce sera le modèle Lada Grant remettre la Russie en mesure de produire des voitures. Dès le 8 juin prochain, le nouveau propriétaire d’AvtoVAZ, l’institut scientifique NAMI, réactivera les machines et récupérera les matières premières pour poursuivre la production du véhicule. La Granta n’avait pas été produite depuis mars, en raison d’une pénurie de pièces électroniques.
Il n’est pas clair si le manque de composants précédents sera compensé par du matériel arrivant de pays qui n’ont pas sanctionné la Russie (par exemple, la Chine) ou par des réserves internes, si les loyalistes de Vladimir Poutine ont pu relancer une économie autosuffisante. Quoi qu’il en soit, le marché automobile russe s’est effondré et il faudra des investissements beaucoup plus importants pour que le secteur redevienne financièrement sain.