Si le monde de l’automobile était comme le le footballl’actuel propriétaire de Aston Martin, Laurent Promenadeserait défini comme un mange-coachs. Depuis qu’il a décidé d’acquérir la marque britannique, l’amenant à la Formule 1, à la fois dans la soi-disant équipe Silverstone et dans l’usine, les choses ont changé bien plus d’une fois. De nombreux dirigeants ont accueilli l’entreprise, dont l’ancien PDG Tobias Moerpont à AMG, qui a été escorté jusqu’à la porte après deux ans de service. Stroll a décidé de nommer Amedeo Felisa à sa place. C’est l’un des hommes clés pour la consolidation de Ferrari parmi les marques automobiles les plus précieuses et les plus cotées de la planète. Au lieu de s’appuyer sur un jeune au sens personnel, Stroll voulait avec lui un cadre jeune d’esprit, prêt pour un nouveau grand défi.
Son arrivée a été accueillie avec un certain étonnement, mêlé d’appréciations diverses, par les médias britanniques ; qui, cependant, avait donné à Moers le nombre de jours au cours des derniers mois. Stroll l’avait nié, mais de toute évidence ces rumeurs de mécontentement n’étaient pas si éloignées de la vérité. Il y a essentiellement deux opinions sur Felisa: optimisme lié à son expérience ; pessimisme projeté sur des objectifs jugés trop grands.
Matt Prior, di Autocarécrit dans un éditorial ce qu’il apprécie chez Felisa : « Ce que j’aime chez Amedeo, un ancien de Ferrari, c’est que sous sa direction à Maranello, les voitures étaient non seulement brillantes, mais capables de refléter le caractère des ingénieurs qui avaient travaillé dessus. Il y avait un vrai sentiment de joie et de liberté pour eux, de grands personnages capables de faire leur travail librement, sans se sentir constamment commandés par quelqu’un. Nous espérons que ce style pourra également être adopté à Gaydon“.
Su Auto Express à la place, l’opinion de Steve Fowler est apparue. Qui a dit: « Lawrence Stroll a montré qu’il n’avait pas peur de prendre des décisions difficiles. Mais est-il capable de conduire correctement une Aston Martin ? Amedeo Felisa sera désormais le nouveau patron. S’agit-il d’un rendez-vous de longue durée ? S’adressant aux investisseurs, Stroll a parlé du « futur proche », notant qu’il n’a jamais rencontré un homme aussi plein d’énergie. Stroll veut défier Ferrari, et avec Felisa est venu Roberto Fedeli, également ancien membre de Maranello, nommé directeur technique. D’autres cadres vont arriver : combien auront écrit Ferrari sur le cursus ? Nous espérons que ces changements apporteront de la stabilité après deux années de turbulences. Suivre les traces du Cavallino est difficile pour n’importe quelle marque, même avec un portefeuille plus important qu’Aston Martin, et je pense que la marque devrait plutôt suivre sa propre voie indépendante. Ce dont Aston a sûrement besoin, c’est d’une orientation claire vers l’avenir“.