Comme annoncé, une réunion importante du Red Bull Ring s’est tenue vendredi au Red Bull Ring Commission F1, qui a vu les dirigeants de la Fédération Internationale et les dix chefs d’équipe des équipes participant au championnat du monde présents. Lors de la réunion, il a donc été décidé de reporter l’application de la directive technique controversée sur le contrôle du marsouinage et la flexibilité du fond plat des voitures jusqu’après la pause estivale. Mais pas seulement cela, parce que les tests d’hiver 2023 ont été fixés à Bahreïn, il a été assuré que la réglementation relative aux unités de puissance 2026 est maintenant en cours de finalisation et enfin un accord majoritaire sur l’élargissement du plafond des dépenses à disposition des écuries. Se penchant sur ce dernier dossier, les écuries de Formule 1 avaient demandé à la Commission d’intervenir compte tenu de l’évolution du taux d’inflation par rapport au moment où cette limite avait été fixée.
Il ressort du document officiel rendu public à l’issue de la réunion que le plan d’augmentation des dépenses accordé par le 3,1% a vu le feu vert de neuf équipes sur dix. Conformément à la réglementation, la décision a donc été prise à la majorité et portera donc le nouveau plafond à 139,3 millions de dollars. Ces dernières semaines, il était apparu que les équipes mineures avaient fait un bloc solide contre les meilleures équipes sur cette question, alors que vendredi, une seule équipe s’alignait officiellement contre. Les Allemands de Automobile, moteur et sport ils ont révélé le contexte de la seule équipe qui a exprimé son désaccord : « Le veto alpin n’a pas suffi à changer le résultat du vote. Les trois autres équipes orientées vers le « non », à savoir Haas, Williams et Alfa Romeo ont renoncé. On peut supposer que pour ces trois cas, il peut y avoir eu une certaine pression exercée par ceux qui leur fournissent les unités motrices. Pour eux, en effet, cette règle est un inconvénient, car ils ne peuvent pas élargir leurs chaînes de dépenses. En tout cas, ils voulaient sortir de cette impasse, pour éviter l’éventualité de sanctions ou de poursuites judiciaires, si la moitié des équipes avaient dépassé le seuil de dépenses préétabli ».