Les dernières semaines n’ont pas été particulièrement chanceuses pour Charles Leclerc, qui lors des trois derniers GP a dû renoncer à autant de victoires possibles en raison de deux problèmes avec le groupe motopropulseur et d’une sensationnelle erreur de stratégie de la part de l’équipe qui l’a ralenti alors qu’il menait la course. Que la déesse aux yeux bandés ne soit pas particulièrement amicale avec la #16 de Ferrari à cette période est également attesté par un épisode curieux qui s’est produit en dehors des circuits. Il y a quelques jours, en effet, Leclerc a également perdu l’avion qui devait initialement l’emmener à Montréal pour le GP du Canada de ce week-end, se retrouvant contraint de se rabattre sur un vol ultérieur.
Indépendamment d’un certain manque de chance, cependant, l’idole du public Ferrari apparaît toujours complètement convaincu de ses chances de remporter le titre mondial en fin de saison. L’objectif, dont les fans des rouges rêvent depuis trois décennies, est toujours à portée de main, tant qu’ils n’ont plus de problèmes techniques sur la F1-75 et parviennent à récupérer les 34 points de retard sur Leclerc à Max Verstappen. L’affection du public italien et pas seulement envers le natif de la Principauté lui a valu de nombreux surnoms. La plus gonflée est celle inventée par le commentateur de Sky Sport F1Carlo Vanzini, qui le définit habituellement « Prédestiné ». Leclerc est cependant plus lié à un autre nom, comme il l’a révélé au cours d’un long entretien avec le journal La républiqueun.
« Les surnoms qu’ils me donnent ? Ils sont tous positifs et me rendent très heureux, mais ce que j’aime le plus, c’est ce mon père m’a donné, pins à roulettes quand j’ai commencé à courir, j’avais 4-5 ans, j’étais tout petit et on ne voyait que le gros casque« . Père de Charles Leclerc, Hervé a également piloté des voitures, pilotant en Formule 3 dans les années 1980 et 1990. Il décède des suites d’une longue maladie, à l’âge de 54 ans, quatre jours seulement avant que son fils ne remporte la Formule 2 Feature Race à Bakou, en 2017. Un lien encore très fort, celui qui lie la classe 1997 à la mémoire de son père. , en témoigne également cette belle référence au surnom qu’il lui a conféré.