Tra Montmeló, Monaco et Bakou Charles Leclerc il a toujours fait le pas de la crevette : samedi il s’est toujours placé en pole position, alors que dimanche au mieux il a eu une bagarre avec l’équipe qui lui a fait perdre la victoire à domicile. Douze points en trois courses, c’est bien peu et cela montre une Ferrari aussi fragile que rapide. Difficile d’aborder le Grand Prix du Canada sans se poser quelques questions, et en effet celui de Montréal est un Leclerc qui est apparu plus tendu, qui ne nie pas les dernières difficultés mais ne renonce pas à se battre et à croire au titre.
« Oui, j’ai raté mon vol, mais ça s’est bien passé car une heure plus tard j’en ai attrapé un autre. A Bakou, le pas était le côté positif, donc il y avait quelque chose à sauver. Même s’il est difficile d’endurer trois Grands Prix consécutifs avec des erreurs ou des problèmes, le rythme était là. Pour le reste, il faut travailler pour y faire face au plus vite. A la veille, je n’ai pas de message à donner à l’équipe, la motivation reste élevée et on veut renouer avec la victoire au plus vite, nous travaillons sur les problèmes et voulons les résoudre rapidement. Les pole positions ? Ils sont gentils, mais les points ne se font pas le samedi, mais le dimanche, ce qui a récemment été douloureux. Le rythme à partir de Barcelone était bon, mais nous voulons le montrer correctement», ce sont les mots du pilote Ferrari, qui a également dit deux mots sur la directive technique de la FIA sur marsouinage. « Honnêtement, je ne suis pas d’accord avec George (Russell, qui lui a tenu compagnie en conférence de presse et a souhaité une intervention encore plus décisive de la FIA, ndlr), il est de la responsabilité des équipes de donner une voiture valide à conduire. Je n’ai pas personnellement eu de problèmes aussi graves avec le marsouinage. C’est différent depuis l’an dernier, mais la voiture n’est pas si inconduisible, et de notre côté nous avons travaillé pour contenir ce phénomène“.