Les mots publiés ces derniers jours à la BBC par Mattia Binotto, directeur de l’équipe Ferrari, ont suscité de nombreuses discussions. Le patron du mur rouge a en effet tenté de desserrer la pression sur les épaules de ses hommes en soulignant comment – selon lui – l’objectif de 2022 pour Ferrari n’est pas forcément de remporter les deux titres mondiaux, pilotes et constructeurs, mais ‘seulement ‘ pour redevenir compétitif dans la lutte au sommet. Un objectif qui évidemment, au vu des bons résultats d’ensemble de ce début de saison, peut être considéré comme déjà atteint. Cependant, Ferrari a également perdu plus de 50 points dans les deux classements mondiaux lors des quatre dernières courses, étant dépassé par Red Bull.
A l’issue de la PL2 à Bakou, le top pilote du Cavallino, Charles Leclerc, a tant bien que mal réagi aux déclarations de son team principal en se disant plus que prêt à traquer la « grande cible ». « Personnellement, j’aimerais être champion du monde – a expliqué le Monégasque à Sky Sport F1 – je crois en cette équipe. Il y a eu une erreur à Monaco, c’est vrai, mais il ne faut pas oublier les bonnes courses qu’on a faites avant ». Des mots clairs qui montrent à quel point le natif de la Principauté se sent prêt à poursuivre en piste le duel qui l’oppose à Max Verstappen. Pendant ce temps en Azerbaïdjan, la n°16 a réussi à s’envoler dans la séance de l’après-midi, signant le meilleur temps de la journée juste devant les deux voitures de Milton Keynes.