Le destin de Nicholas Latifi avec le Williams semble désormais marquée, en effet les chances que le Canadien puisse conserver son baquet et la présence conséquente sur la grille de départ en 2023 sont pratiquement nulles.Le Canadien, à sa troisième saison complète en Formule 1, a en effet encaissé la misère de 7 points au championnat du monde et dans ce championnat il n’a pas réussi à faire mieux que la 12e place à l’arrivée à Silverstone. L’important parrainage de son père Michael’s Sofina pourrait cependant lui garantir un rôle de troisième pilote dans l’équipe dirigée par Jost Capito, un objectif réaliste pour Latifi qui dans toute sa carrière en monoplace n’a récolté que 7 victoires sur 297 courses disputées entre F1, F2. , GP2, Porsche Carrera Cup GB, Formula Renault 3.5, F3 européenne, F3 anglaise, Masters F3, Toyota Racing Series et F3 italienne.
Pendant des semaines, la rumeur a couru qu’il pourrait venir à sa place Oscar Piastri, un jeune talent appartenant à l’Alpine et déjà vainqueur de Formule Renault Eurocup, F3 et F2 et fermé dans l’équipe de France par le couple formé par Esteban Ocon et Fernando Alonso. D’après ce qui ressort dans le paddock, l’expert espagnol et l’équipe transalpine discutent non sans mal des termes du contrat – comme le souligne le Britannique Joe Saward -, mais l’Alpine utilise le « fantôme » de Piastri pour renégocier les demandes à la baisse d’Alonso. Selon toute vraisemblance, les parties trouveront un accord sur un mandat de deux ans (1 + 1), qui sera annoncé au public en août. Piastri semblerait donc orienté vers la Williams, peut-être pour un prêt de deux ans, mais on sait que l’Australien fait un clin d’œil à McLaren. A Woking, en revanche, la position contractuelle de Ricciardo apparaît solide, avec une échéance fin 2023 qui ne comporte pas de clauses libératoires de rendement.
Saward a expliqué que Williams n’avait pas l’intention d’être pris au dépourvu et a en effet été impressionné par la première saison complète de l’Américain de 21 ans en Formule 2. Loris Sargeant, actuellement troisième en F2 pour sa première année avec deux victoires à son actif. Le pilote de Floride fait partie de la Williams Academy depuis octobre 2021 et un potentiel retour à l’image sur le marché américain ne doit pas être sous-estimé, étant donné que les propriétaires de l’équipe – Dorilton Capital – et Liberty Media viennent des États-Unis et ne sont pas un mystère que la présence d’un pilote local sur la grille pourrait encore attiser l’intérêt du public sur l’ensemble de la catégorie.