La directive anti-rebond édicté par la FIA a été le principal élément de discussion des journées menant de Bakou à Montréal. L’intervention de la Fédération a été lue – superficiellement – comme une aide Mercedes, et la propre équipe de Brackley a été inculpée pour le nouveau fonds apporté à Montréal. Un bottom « rejeté » pour de mauvaises performances (Lewis Hamilton s’en est plaint vendredi), mais son introduction soudaine aurait été utilisée par ses adversaires (ou plutôt, Red Bull) comme une arme pour attaquer Toto Wolff et s’interrogent sur la nature de son combat contre les marsouinage.
L’Autrichien a ainsi répondu en conférence de presse à Montréal : « Dans ce sport, tout le monde essaie d’obtenir un avantage, mais la situation est allée trop loin. Il y a des chefs d’équipe qui essaient de manipuler la concurrence et de jouer à des jeux politiques, tandis que la FIA essaie de trouver une solution rapide. Nous ne sommes pas les seuls à souffrir du rebond des voitures. A Bakou, c’était la même chose pour beaucoup d’équipes et de pilotes : les voitures sont trop rigides. Ce sont des risques de sécurité. Ces petites manipulations sont tout simplement pathétiques. Bien sûr, les gens se demandent si ma position est sincère ou non. Mais Sergio Perez s’est également plaint, tout comme les pilotes des autres équipes. Ce n’est pas un problème d’une seule équipe. Le problème est dû à la conception des voitures avec l’effet de sol actuel et doit être résolu. Et soulever la voiture ne résout pas le problème“.
Comme l’a indiqué Carlo Platella dans son analyse technique, Mercedes a essayé vendredi à Montréal un double tirant sur le fond avec l’intention de limiter la déformation et l’approche du sol, une condition qui tend à déclencher le marsouinage. La deuxième égalité, cependant, a été supprimée samedi, peut-être pour éviter les protestations de la compétition.