Le week-end du Mugello à Georges Martin, centaure espagnol de l’équipe Ducati Prima Pramac, était tout sauf passionnant, le pilote madrilène semblant en difficulté tant en qualifications qu’en course. La treizième position à l’arrivée est en effet assez loin de ses attentes et de celles de Borgo Panigale, qui ne s’était pas caché de le considérer en lice pour le rôle de coéquipier de ‘Pecco’ Bagnaia dans l’équipe officielle. Mais le feeling de Martin avec la Ducati GP22 tarde à s’améliorer : « Je n’ai toujours pas trouvé de bon point de départ à utiliser sur tous les circuits, avec ce cadre et le nouveau moteur j’ai du mal à trouver du grip à l’arrière. La saison a été difficile pour nous jusqu’à présent. Parfois j’essaie le réglage de Miller, d’autres fois celui de ‘Pecco’. Mais la réalité est que avec ce moteur 2022 je me suis senti mal dès le premier jour », a expliqué le centaure de l’équipe Prima Pramac au cours du week-end. Des critiques qui n’étaient pas passées inaperçues dans le paddock, juste au moment où l’arrivée dans l’équipe officielle Bagnaia est de plus en plus probable et alors que Honda n’a pas caché vouloir remanier la liste des pilotes disponibles, compte tenu également de la nouvelle étape de Marc Marquez. Martin n’est pas en parfaite condition physique, et en fait, après Barcelone, il subira une opération pour résoudre les problèmes de sa main droite, avec un nerf qui lui cause un engourdissement gênant.
Bref, le week-end du Grand Prix d’Italie ne l’a jamais vu protagoniste sur la piste, à l’exception du record de vitesse enregistré lors du deuxième tour de course. Jorge Martin a en effet touché le 363,6 km/h, un chiffre obtenu en exploitant le jeu de sillages garanti par la ligne droite de 1,1 km. La limite précédente avait été fixée par Brad Binder (KTM), à 362,4 km/h, toujours sur la piste toscane.