La discussion animée entre Christian Horner, Toto Wolff et Mattia Binotto au Canada lors de la rencontre entre les directeurs d’équipe et Stefano Domenicali sera sans doute l’un des épisodes les plus suivis de la docu-série. « Conduire pour survivre » l’année prochaine : les dirigeants, confrontés ouvertement à la délicate question inhérente aux directives techniques anti-marsouinage introduites par la FIA, ont en effet été les protagonistes d’un question-réponse continu lors de la réunion, à laquelle assistait pourtant la troupe de Netflixqui n’a pas manqué une occasion glorieuse de débat comme cela s’est réellement passé à en juger par les témoignages des personnes présentes.
Christian Horner a même demandé s’il pouvait éteindre les micros et ce n’est que lorsque la cinquième saison sera diffusée que l’on saura si cette phrase a réellement été prononcée par le directeur de l’équipe Red Bull et si elle a été captée par les caméras de la série docu.
La querelle, qualifiée de quasi « théâtrale » et au cours de laquelle Wolff se serait particulièrement fâché, a néanmoins attiré l’attention d’une personne absente à la réunion : Nikita Mazepin. L’ancien pilote russe Haas a en effet mis l’accent sur l’importance du travail effectué par Netflixqui se concentre sur l’objectif de faire revivre des moments inintéressants pour les fans de Formule 1, en ciblant particulièrement les jeunes.
Interviewé par Sport-Expressle Russe de 23 ans s’est exprimé sur ce type de projet, qui pourrait aussi avoir des implications particulières : « Je pense que le travail des auteurs est très difficile et je ne les envie certainement pas – commenté – en général, tout ce qui divulgue le sport est un bon projet, car il s’adresse avant tout aux jeunes. Peut-être dans 10-20 ans certains mecs n’iront plus au pub boire de la bière le soir après avoir étudié, mais il va faire du karting. À ce moment-là, on peut dire que c’était un projet réussi. Sans aucun doute, dans ‘Drive to survive’, ils essaient de créer des situations intéressantes qui, en réalité, ne le sont pas ».