Dans les jours précédant le rendez-vous avec le Grand Prix d’Azerbaïdjan, la Formule 1 se souvient encore de la dernière course disputée à Monaco, la victoire de Sergio Perez enrichissant la lutte pour la première place au classement du championnat du monde. Une bataille à trois rendue plus vive par les 15 points qui séparent le Mexicain de son coéquipier Max Verstappenparmi lesquels on retrouve également Charles Leclerc dans le rôle de fauteur de trouble potentiel pour Red Bull.
Il n’en demeure pas moins que, du moins pour le moment, le numéro 1 néerlandais reste l’homme à battre, étant celui qui occupe provisoirement la tête du classement en tant que champion du monde en titre. Un titre, celui de 2021, qui a fait la fierté des parents du joueur de 24 ans, à commencer par la maman Sophie Kumpenqui a commenté les joies vécues à l’issue du dernier championnat du monde : « En tant que mère, vous êtes très fière – a expliqué – il a fallu un long chemin pour atteindre ce jalon, et en tant que famille, nous avons fait de nombreux sacrifices pour y arriver. C’est le plus beau résultat qu’un pilote puisse obtenir ».
Un objectif atteint non seulement grâce à « l’éducation » sportive de deux pilotes-parents comme Kumpen et Jos Verstappen, également présents en F1 dans les années 90, mais aussi grâce au talent naturel du même porteur de couleur de Red Bull. Une considération, celle-ci, également exprimée par un autre ancien pilote comme Allan McNishplus connu pour ses trois victoires aux 24 Heures du Mans que pour son histoire en F1.
L’Ecossais, répondant à la mère de Verstappen dans la même émission, a également souligné un aspect dans l’approche des courses du champion en titre, notamment dans la dernière à Monaco : « Max n’est pas seulement un talent naturel, mais il est aussi le résultat d’un grand ADN transmis de la famille – a expliqué McNish – cependant, à Munich Je ne l’ai pas vu attaquer au maximum comme il l’a fait dans le passé. Le week-end dernier, il s’est rendu compte qu’il n’avait pas assez de vitesse pour viser la victoire, alors il a pensé au long terme. j’ai donc remarqué un changement de mentalité typique d’un pilote qui a remporté un titre, sait qu’il en a un dans sa poche et n’a rien à prouver, plus à lui-même qu’aux autres. D’ailleurs, au redémarrage du GP, il a vu qu’il était derrière son principal concurrent pour le championnat du monde, avec son coéquipier en tête de la course. Il était donc dans une position raisonnablement protégée, car il était encore devant Leclerc ».