Comme déjà publié hier, la production de Stellantis en Italie est en déclin. Mais il y a deux usines, en particulier, qui ont souffert dans la première partie de 2022 : Melfioù sont assemblés les modèles Fiat 500x, Jeep Compass et Jeep Renegade ; Atéssale capital véhicules utilitaires du groupe multinational.
Commençons par Melfi, rapportant certaines données publiées par le syndicat FIM-CISL, non démenties en aucune façon par Stellantis. Sur les premiers mois de 2022, la production a chuté de 17 % par rapport à 2021 (-19 216 unités). Par rapport à 2019, avant le Covid, la crise des puces, la guerre en Ukraine, 59 187 voitures ont été perdues (-38,7%). Sur près de 93 580 voitures produites, 23 % sont représentés par des 500x, le reste se partage entre les Jeeps (34 % Compass et 43 % Renegade). La production de 2021 ne sera pas atteinte et très probablement en 2022 la production sera d’environ 150 000 unitéscependant beaucoup moins que le maximum pouvant être obtenu par rapport à la capacité de l’usine.
« Le blocage causé par les semi-conducteurs crée un plus grand bruit dans les usines les plus productives, après tout Melfi a représenté pendant de nombreuses années l’usine qui produisait à elle seule la moitié des voitures de FCA, aujourd’hui sa part est encore d’environ 38% du total. Au cours des six premiers mois de 2022, environ 161 équipes ont été gérées avec Cigo et CDS. Il y a eu plusieurs incitations à partir sur une base exclusivement volontaire (l’année dernière, il a concerné 830 travailleurs), mais aussi la signature d’un nouveau contrat de solidarité du 4 avril au 7 août 2022, qui dans la nouvelle législation permet une réduction mensuelle maximale .heures de travail de 80%», rapporte la FIM-CISL. Pour août 2022, la direction de Stellantis a déjà demandé d’autres filets sociaux extraordinaires pour accompagner la transition de l’usine de Melfi vers la production des quatre nouveaux modèles multimarques entièrement électriques, sur la plateforme Bev STLA Medium, confirmée à partir de 2024 également en le plan Stellantis.
Dans l’usine de Sevel à Atessa, la production de véhicules utilitaires au premier semestre 2022 a atteint 102 900 unités, avec un résultat négatif par rapport à 2021 de -37,2%. L’estimation est d’environ 40 000 camionnettes en raison du manque de semi-conducteurs. Tout cela a eu un impact négatif sur les niveaux d’emploi du site. Le récent accord avec Toyota représente une bonne option pour l’avenir de Sevel, à ajouter à la production de véhicules utilitaires de marque Opel.
Les syndicats jugent opportun d’explorer la voie de l’hydrogène, mais surtout ils s’inquiètent de la production croissante en Pologne. Ils demandent une garantie que les lignes polonaises ne sont pas des substituts, par rapport à ce qui se passe dans l’usine de la province de Chieti. Réduction des effectifs ou mise à niveau ? C’est la principale question que se pose Stellantis devant deux de ses grandes usines italiennes.