Assen comme tournant de la saison. C’est le but de ‘Pecco’ Bagnaïa, qui veut laisser derrière lui une première moitié d’année avec plus d’ombres que de lumières. A également archivé l’histoire désagréable du retrait de la licence pour positivité au test d’alcoolémie (pour laquelle le pilote Ducati s’est déjà excusé et qui est revenue en conférence de presse, provoquant la colère compréhensible de Jack Miller – « Mais de quoi parle-t-on ? Il s’est excusé, ça suffit, non ?« ), ‘Pecco’ n’a la tête qu’au prochain Grand Prix de Silverstone. Et lorsqu’on l’interroge sur la pénalité pour long tour à Fabio Quartararo pour avoir fait sortir Aleix Espargaró de la piste à Assen, il prend la défense du Français, mais passe aussitôt à l’attaque.
« Il est difficile de comprendre ce type de sanction. Au Qatar, j’ai fait la même chose et je n’ai pas eu de pénalités, à Montmeló il y a eu un gros accident et il n’y a pas eu de pénalités. Je ne suis pas d’accord avec la décision des commissaires, mais nous devons sans aucun doute profiter de cette situation. Il faut essayer d’être rapide pour récupérer des points“, Tels étaient ses mots lors de la conférence de presse de Silverstone. « Heureux d’être de retour, je ne pouvais pas attendre. C’est une piste préférée pour la plupart des coureurs et en 2021, j’ai été compétitif pendant la majeure partie de la course. Si je veux encore avoir une chance de gagner, je dois finir plus de courses. C’est bien de gagner, mais je dois terminer le Grand Prix, mais au cours des cinq dernières courses, j’ai eu un zéro trois fois, et dans deux circonstances, c’était de ma faute. Nous devrons être aussi compétitifs que nous l’avons toujours été“.
‘Pecco’ voulait aussi dire quelques mots pour Andrea Doviziosoqui a annoncé ce matin son abandon du MotoGP après Misano : « Il est difficile de comprendre la raison de cette décision, mais s’il l’a prise, cela signifie qu’il a une très bonne raison. Il suffit de penser à sa carrière, c’était l’un des pilotes italiens les plus importantsun exemple positif pour nous tous“.