La marque chinoise NIO il débarquera en Europe, plus précisément en Hongrie, avec son premier établissement. Il s’agit d’une étape importante pour une entreprise qui a fait de la voiture électrique son point d’appui, et qui, de plus, a réussi – au cours de l’année 2020 – à se remettre d’une situation économique très difficile. NIO ouvrira autour de Pestdonc proche de la capitale hongroise Budapest, une installation de production des composants nécessaires aux stations d’échange de batteries. Le système de changement de batterie de voiture, qui démonte celle déchargée pour en remettre une complètement chargée, est déjà largement utilisé en Chine alors qu’il est quasiment inconnu en Europe. Il s’agit d’une opération automatique, qui ne nécessite qu’une personne en charge du contrôle générique du système ; ceux qui l’ont essayé en Europe ont apprécié le niveau de précision du système.
L’usine devrait également disposer d’un département de recherche et développement pour les batteries et les services associés, afin d’apporter ce type d’expérience en Europe. NIO poursuit régulièrement sa stratégie d’expansion en Europe : après avoir débarqué en Norvège l’année dernière, NIO arrivera en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède et au Danemark dans la seconde moitié de l’année à la fois avec la vente de voitures et avec des services complémentaires tels que le « échange de batterie“.
L’accord pour l’usine hongroise a été signé par Péter Szijjártó, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, et Hui Zhang, vice-président de NIO Europe. Un accord vraiment important, politiquement pertinent qui permettra à l’entreprise chinoise de commencer à travailler dès septembre. La Hongrie, en raison de sa position particulière, ce sera une base logistique parfaite entre la Chine et l’Europe occidentale.