Nissan il doit faire face à l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Au cours du dernier exercice, le constructeur japonais a subi un contrecoup de 52,6 milliards de yens, soit l’équivalent de 499 millions de dollars, de ses opérations dans les deux pays impliqués dans le conflit. Et la situation ne compte pas du tout s’améliorer : Nissan lui-même a fait savoir que ne prévoit pas de reprendre ses opérations en Russie au cours de l’année suivante, une décision prise quelques semaines seulement après avoir d’abord suspendu les livraisons dans le pays dirigé par Poutine, puis la production à l’usine de Saint-Pétersbourg.
Pour être précis, c’est le PDG de Nissan, Makoto Uchida, qui a annoncé les projets de l’entreprise pour la Russie : le numéro un de la marque japonaise a confirmé qu’il avait supprimé ses activités en Russie dans ses prévisions pour le prochain exercice fiscal qui se terminera le 31 mars 2023. « Nous devons partir du principe que les opérations seront suspendues pour toute l’année », ses propos rapportés par Autonews. Uchida n’a pas fourni de prévisions concernant le contrecoup financier que cette décision aura sur l’entreprise pour le prochain exercice, déclarant simplement que le manque de ventes en Russie pourrait avoir un impact. impact matériel sur les résultats de l’exercice 2023 et potentiellement au-delà. En effet, rappelons que la Russie était l’an dernier le deuxième marché du Groupe Renault, notamment grâce à sa participation majoritaire dans AvtoVAZ.