Pour la première fois après deux ans d’absence, le Grand Prix du Canada il est prêt à accueillir à nouveau la Formule 1 sur le même circuit montréalais, particulièrement prisé par la plupart des pilotes impliqués dans ce championnat du monde. Parmi ceux-ci, également le porte-drapeau McLaren Lando Norrisqui sur la piste portant le nom de Gilles Villeneuve retient la déception d’avoir abandonné en 2019, alors qu’il avait dû hisser le drapeau blanc après une belle performance :
« Le premier objectif est de terminer la course – a déclaré l’Anglais dans la conférence de presse réservée aux pilotes – lors de ma première année en F1, à Montréal, tout semblait aller bien, je passais un week-end décent, puis, à la place, la retraite est arrivée. Aujourd’hui, j’espère que notre rythme progressera par rapport à Bakou, et nous espérons passer un bon week-end. J’ai affronté Montréal à une seule occasion en 2019, et à plusieurs autres dans le simulateur, et je dois dire que j’ai toujours apprécié. Pour un pilote c’est différent de Bakou, tout comme le set-up à opter est différent : l’équilibre doit être trouvé dans l’appui, car il y a des creux et des courbes lents et moyens. Il nous faut donc de l’adhésion, mais il y a aussi une longue ligne droite où il faudra faire de notre mieux pour venir à bout de celle présente en Azerbaïdjan ».
Comme l’a fait remarquer son ancien coéquipier Carlos Sainz, également pour Norris, il y aura un élément à ne pas se laisser aller, et qui rendra l’expérience de cette année sur la piste différente des précédentes sur la piste canadienne : « Par rapport au passé récent, ça va changer notre façon d’aborder les bordures – a expliqué – maintenant nous avons des voitures avec des caractéristiques aérodynamiques différentes des précédentes, mais j’espère pouvoir quand même attaquer les vibreurs avec les mêmes techniques que ces dernières années, ou comme nous l’avons souvent fait dans le simulateur ».