Le double retrait du Ferrari dans le GP d’Azerbaïdjan et l’absence de victoire au Canada ont aggravé la crise des résultats de l’équipe de Maranello, déjà en proie à de précédents forfaits techniques ou protagoniste de gaffes stratégiques. Il y a eu, en vérité, des épisodes entièrement attribuables à la erreurs des pilotes: Charles Leclerc et Carlos Sainz.
Après un « quatrième » départ dans la première course du championnat du monde, auquel s’est ensuite ajouté le succès triomphal du Grand Prix d’Australie, le Monégasque a en effet été l’auteur d’un tête-à-queue dans l’épreuve à domicile pour l’équipe de Imola, au point de n’avoir poussé le numéro 16 qu’à une incolore sixième position à l’arrivée. De plus, dans les premières étapes de la même course, il y a eu l’abandon de son coéquipier, qui s’est retrouvé dans le sable du circuit ‘Enzo e Dino Ferrari’ sans aucune faute après un contact avec Ricciardo. La vraie erreur, cependant, avait été commise par Sainz dans la course de Melbourne, celle avant Imola, au cours de laquelle l’Ibérique avait terminé sa performance prématurément par un tête-à-queue. De plus, il y a l’impact contre les gestes barrières qui s’est produit dans le PL2 à Miami. Sans compter qu’à Montréal il était légitime d’en demander plus à l’Espagnol, du moins en qualifications, où il s’est laissé battre par Fernando Alonso.
Distractions, ces, quelle seconde Ralph Schumacher impact sur les performances de Ferrari, déjà en proie à des problèmes techniques vus surtout à Bakou : « Au début, la Ferrari était une voiture vraiment solide et rapide – a expliqué le frère de Michael un ServusTV – mais alors les pilotes ont fait beaucoup d’erreurs et maintenant le l’équipe paie. La chose stupide est qu’une fois que cela se produit, cela vous envahit. Ferrari a enfin un package compétitif, mais vient maintenant une telle chose. Maintenant, ils n’ont plus qu’à se serrer les coudes et c’est là que Mattia Binotto est très bon : en le regardant de l’extérieur, il semble très calme dans sa gestion ».