Un été à transpirer, et pas seulement à cause des températures caniculaires. À la maison Rouge Taureau, à Milton Keynes, le mois de juillet a été consacré non seulement aux quatre Grands Prix du Championnat du Monde (Grande-Bretagne, Autriche, France, Hongrie), mais aussi à progresser côté groupe motopropulseur. Le premier moteur entièrement estampillé Red Bull Racing, et donc conçu, construit et signé en Angleterre, a roulé sur le banc le soir du 3 août.
Pour rapporter les nouvelles est l’édition néerlandaise du journal RacingNews365, après que le directeur de l’équipe, Chris Horner en Hongrie, a qualifié le banc d’essai d’imminent. Red Bull, c’est bien connu, n’avait jamais construit son propre moteur, ayant toujours rejoint d’autres ingénieurs (Cosworth, Ferrari, Renault, Honda). Les Japonais ont dit au revoir à la Formule 1 à la fin de l’année dernière, mais – et cela est également bien connu – leur adieu n’était que formel. Ils continuent à assurer l’assistance technique aux groupes motopropulseurs, et le renouvellement de la collaboration avec Red Bull au moins jusqu’à la fin du championnat 2025 en a surpris quelques-uns. L’équipe a toutefois fait remarquer que l’accord en place avec Honda n’implique pas le développement des unités de puissance, également parce que les moteurs sont gelés jusqu’à l’avènement de la prochaine génération.
En bref, l’équipe répète pour 2026, lorsque Red Bull Powertrains sera presque certainement classé comme un nouveau constructeur et bénéficiera donc d’avantages en termes d’heures au banc. Chez Powertrains, quant à eux, les compétences de la plus haute lignée se rencontreront : outre les ingénieurs de Red Bull, protagonistes d’une considérable campagne d’achats auprès de Mercedesil y aura non seulement Honda mais aussi Porsche. Les Japonais travailleront sur ce moteur, les Allemands sur ce qui débutera en 2026, à moins qu’il n’y ait des changements qui ne sont absolument pas prévisibles aujourd’hui.