Nous continuons à nous disputer Renault l’opportunité de rcréer une division dédiée aux voitures électriques. Le PDG de Losanga Luca de Meo avait récemment souligné le potentiel qui découlerait d’une opération de ce type, avec la séparation de l’activité des véhicules électriques de celle des moteurs à combustion interne. Maintenant, le haut dirigeant du groupe français a ajouté que si les partenaires japonais Nissan et Mitsubishi ne le suivent pasil continuera quoi qu’il en soit dans sa stratégie.
« Ils savent que nous devrons le faire, que nous le ferons et que nous avons ouvert les portes pour nous suivre dans chacun des projets futurs. En fin de compte, c’est à eux de décider s’ils veulent monter à bord, mais le train quitte déjà la gareDe Meo a déclaré tel que rapporté par Bloomberg. Il y aurait déjà des centaines de personnes travaillant sur des spin-offs, avec plusieurs partenaires potentiellement impliqués. Bref, c’est une période où Renault discute un peu avec tout le monde, et pas seulement avec ses alliés officiels.
Le plan de transformation de Renault devrait être dévoilé en détail à l’automne prochain, juste après la conclusion de la discussion entre De Meo et la direction de Nissan et Mitsubishi. Tous les potins liés à une détérioration des relations entre Paris et Tokyo ont été renvoyés à l’expéditeur, et d’autres projets industriels communs sont en préparation.
Le secteur de l’électricité pourrait-il conduire à de nouvelles alliances et fusions ? Plus vraisemblablement le premier que le second dans le champ d’action de Renault, que déjà a mis en place une collaboration technique entre Alpine et Lotus (groupe Geely). Nissan pourrait avoir la chance de s’emparer des projets électriques de son allié, surtout compte tenu de son rôle de pionnier dans le secteur avec la désormais iconique Leaf. Cependant, surtout après Ghosn, Renault et Nissan ont un peu peiné à retrouver une certaine confiance mutuelle ; nous verrons si De Meo aura le pouls pour les réunir.