Renault continue d’étudier le spin-off de la division EV de la société mère. La scission de cette unité donnera donc naissance à deux structures juridiques distinctes : l’une dédiée exclusivement aux véhicules électriques, nom de code « Ampère », et l’autre aux véhicules thermiques et hybrides, nom de code « Cheval ». Une décision avec laquelle le constructeur Losanga vise à combler l’écart d’électrification avec des rivaux du calibre de Tesla et Volkswagen : le même groupe français a fait savoir que les deux nouvelles unités pourraient utiliser 10 000 employés chacun d’ici 2023.
Renault a déclaré que ses activités de fabrication de véhicules électriques seront regroupées en France, tandis que sa main-d’œuvre de voitures hybrides et thermiques sera située à l’étranger. Comme l’a souligné Reuters, Lozenge veut devenir sérieux avec ce projet: Le PDG Luca de Meo a toujours réitéré son intention de mener à bien ses projets de scission du groupe malgré l’incertitude potentiellement coûteuse sur ses intérêts découlant de la conflit entre la Russie et l’Ukraine. Renault a dévoilé il y a quelques jours seulement les premiers détails relatifs à la création de ces deux nouvelles unités, qui donneront vie à deux nouveaux pôles d’excellence : le premier est précisément un pôle Véhicule Electrique et Logiciels en France, tandis que le second consiste en un centre for hoc pour regrouper les activités et technologies liées aux transmissions et motorisations thermiques et hybrides basées hors de France.
En ce moment, ces solutions sont examinées par la haute direction de Renault : le constructeur automobile de Losanga a annoncé qu’il dévoilerait la le progrès de ces études à l’occasion du Capital Market Day qui se tiendra à l’automne prochain. « L’objectif de ces réflexions stratégiques est de adapter chaque technologieen s’appuyant sur les ressources et les compétences du Groupe sur les différents marchés et au sein de l’Alliance « a expliqué Renault à travers une note officielle.