Les constructeurs automobiles se préparent non seulement à construire de plus en plus de voitures équipées de pile électriquemais aussi pour mieux contrôler chaîne de production et éviter, à l’avenir, les déficiences des composants fondamentaux des voitures. Pour cette raison Renault a décidé de signer une joint-venture avec Minth Groupgrâce à laquelle les deux sociétés produiront ensemble les boîtiers de batteries électriques à Ruitz, en France.
Un boîtier de batterie standard se compose de pièces en aluminium extrudé assemblés par soudage par friction. Il abrite les modules qui composent la batterie, c’est donc un véritable composant stratégique. Sa qualité contribue à améliorer la durabilité et la sécurité des véhicules électriques. Tout cela commencera par deux nouvelles lignes de production à Ruitz à partir de 2023, avec une capacité de production de 300 000 box batteries par an d’ici 2025. Ils seront utiles pour les modèles électriques du Losange, dont la future R5.
Jose-Vicente de los Mozos, directeur industriel du groupe Renault, a déclaré : « Ce nouveau partenariat stratégique avec Minth Group, ainsi que notre partenariat avec Envision AESC pour la création d’une gigafactory à Douai pour la production de batteries de pointe, compétitives en termes de coût et bas carbone, nous permet de nous positionner en tant qu’acteur de premier plan sur toute la chaîne de valeur du véhicule électrique. En intégrant cette nouvelle activité d’assemblage de conteneurs de batteries high-tech à Ruitz, cette joint-venture s’inscrit parfaitement dans la stratégie du groupe de créer un écosystème best-in-class au plus près des sites de production. Cette stratégie permettra au Groupe Renault de devenir un acteur plus compétitif et plus efficace du secteur électrique, pour accélérer sa transformation industrielle et atteindre ses objectifs de transition écologique. En attendant, nous réaffirmons notre volonté de produire en France des véhicules électriques populaires, abordables et rentables».