Le direct à la télévision pendant le Grand Prix de France a certainement causé un effet déformé à écouter appel aux stands de Carlos Sainz par le mur Ferrari à un moment où le pilote espagnol était engagé dans la lutte aux côtés de Sergio Perez. Les messages radio sont en effet diffusés avec un peu de retard par rapport au moment où ils se produisent réellement, il est donc concevable que le dialogue entre Sainz et l’ingénieur de piste Riccardo Adami ait eu lieu quelques instants avant le magnifique duel qui s’est déroulé entre les Ferrari chauffeur et Checo.
De toute façon, Nico Rosberg jugé inopportun l’intervention par radio du mur Ferrari dans un moment aussi important de la course de Sainz : « Je me suis vraiment demandé si ce que j’écoutais se passait vraiment et j’ai secoué la tête à la stratégie de Ferrari – l’avis du champion du monde en 2016 exprimé aux micros de Sky Sports Royaume-Uni – J’ai été surpris de voir que le mur avait l’intention de faire des calculs sur l’arrêt au stand de Sainz alors qu’il était engagé dans une bataille roue contre roue ».
Selon l’ancien pilote Mercedes, le directeur de l’équipe Mattia Binotto doit intervenir pour améliorer les stratégies et les choix du mur Ferrari à l’avenir : « Mattia Binotto doit apporter des modifications pour que ces erreurs d’appréciation ne se reproduisent plus. Sainz était troisième, l’appeler aux stands signifiait automatiquement ne pas pouvoir aspirer au-delà de la cinquième position« . Nico Rosberg, en effet, n’aurait pas arrêté Carlos Sainz en terminant la course avec le train de pneus medium monté à l’occasion de la Safety Car forcée par Charles Leclerc hors piste.
Mattia Binotto a clairement expliqué après le Grand Prix de France que selon les données dont dispose Ferrari pour Sainz il n’aurait pas été possible d’atteindre la ligne d’arrivée avec le jeu de pneus médiums montés à l’occasion de la neutralisation. Déjà lorsque le mur a communiqué la pénalité de cinq secondes à Sainz, Adami a anticipé à Sainz qu’ils purgeraient la pénalité à l’arrêt au stand.