Le feuilleton concernant Elon Musk et la négociation pour l’achat de Twitter il semble destiné à durer longtemps. Car après la décision du PDG de Tesla d’annuler l’accord de 44 milliards de dollars qu’il avait conclu avec le réseau social, c’est ce dernier qui a fait le pas suivant en annonçant poursuivre au manager sud-africain : Twitter veut que Musk conclue l’affaire coûte que coûte, selon un accord déjà conclu entre les parties depuis plusieurs semaines. Le dernier revirement du numéro un de Tesla n’a pas été digéré par le réseau social, qui va donc procéder par voie légale.
Hier soir, c’est la SEC, la société qui contrôle la bourse américaine, qui a confirmé l’intention de Musk de prendre du recul, cette fois définitivement : selon ce qui était écrit dans une lettre envoyée par un avocat du milliardaire au cabinet juridique de la société, dont la SEC a reçu une copie, Twitter il n’aurait pas respecté ses obligations contractuelles et ne fournirait pas les informations commerciales demandées. La polémique tournait autour du nombre de faux profils circulant au sein de Twitter : le staff d’Elon Musk affirmait que ceux-ci représentaient environ 20 % du total, tandis que les techniciens des réseaux sociaux avaient toujours répondu qu’ils ne dépassaient pas 5 % de l’ensemble des comptes existants. Après que Musk a annoncé sa démission permanente, les partages sur Twitter sont s’est effondré de 9 % dans les échanges post-clôture.
Nous verrons comment la situation évoluera dans les prochains jours, en attendant, conformément aux accords, Musk s’apprête à débourser 1 milliard de dollars comme CRIMINEL pour s’être soustrait à un accord qui avait déjà été ratifié. Il s’agit clairement d’un chiffre presque négligeable pour l’homme le plus riche du monde, surtout si on le compare aux dizaines de milliards de dollars qu’il aurait dû payer si l’affaire s’était terminée par une fumée blanche.