Le marché italien de véhicules utilitaires et industriels la première mi-temps s’est clôturée en légère baisse. Le segment a enregistré -4% en cumulé des six premiers mois de l’année, avec 13.373 unités immatriculées contre 13.935 en 2021. Et ce malgré le fait qu’en juin seulement les choses n’allaient pas si mal pour le secteur : +5, 7 % au sixième mois de l’année par rapport à juin 2021, une hausse des ventes tirée à nouveau par le secteur de véhicules lourds d’une masse de 16 tonnes ou plusqui a progressé de 11 % à près de 200 unités par rapport à l’an dernier.
Quant aux autres segments, la tendance s’inverse et les véhicules légers de moins de 6 t sont également positifs, avec une croissance de 28,2 %, tandis que la tendance négative de la gamme mi-légère de moins de 16 t se poursuit, qui perd 22,3 % sur 2021. Le Centre d’études et de statistiques de l’UNRAE, qui a établi un bilan pour les six premiers mois de l’année sur la base des données d’enregistrement fournies par le ministère des Infrastructures durables et de la Mobilité, sa déception face à la décroissance au premier semestre: la pénurie de composants d’une part et l’augmentation des coûts d’exploitation d’autre part ont été les deux principaux facteurs qui ont conduit le secteur à se comporter de la sorte, et malgré les premiers signes d’amélioration entrevu la situation reste plutôt compliqué.
« À ce stade, il est clair que les stimuli de la demande ne sont efficaces que pour les entreprises de transport routier qui investissent déjà aujourd’hui dans les nouvelles technologies, et que les incitations ne contribuent pas le remplacement des véhicules pré-Euro V au profit des véhicules de dernière génération – a commenté Paolo A. Starace, président de la section des véhicules industriels de l’UNRAE – Dès lors, nous demandons au Gouvernement des mesures cohérentes avec les objectifs de transition écologique, qui conduisent à interdire la circulation des véhicules très polluants et peu sûrs, conformément aux dispositions du Décret Infrastructures pour le secteur des bus TPL. En même temps, pour soutenir les investissements, nous espérons des interventions pour toujours une plus grande professionnalisation du secteurde manière à orienter le transport de marchandises vers des entreprises de haute qualité et fiabilité ».