« Je comprends la colère de Leclerc après la course, car il a été victime d’une autre stratégie conservatrice. Mais il doit travailler sa communication avec l’équipe« c’est l’avis du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve, qui voulait consacrer une réflexion sur ce qui s’est passé à Ferrari lors du dernier Grand Prix de Grande-Bretagne. Les faits sont connus, avec le mur de Maranello très discuté ces derniers jours pour les choix opérés lors de la course, qui a abouti à une victoire, la première en carrière de Carlos Sainz, mais a laissé un mauvais goût dans la bouche de Charles Leclerc, leader. de la course devant la voiture de sécurité et seulement quatrième à l’arrivée. Pour Villeneuve, les échanges répétés entre pilotes et mur pendant la course – évidemment retransmis à la télévision – ne feront aucun bien à Ferrari : « Leclerc a parlé comme s’il était déjà définitivement le chef d’équipe, mais il ne l’est pas. Également au niveau contractuel. Il est trop tôt et Sainz a encore une chance et après le dernier bon résultat, il est de retour dans le match. Une décision entre les deux pilotes survenue trop tôt dans la saison, vous pouvez aussi la payer en fin de saison. Pensez à 1999 et aux points laissés par Irvine à Michael Schumacher, qui lui ont finalement coûté le championnat ».
Dans son analyse habituelle diffusée aux Néerlandais de Formule1.nlil a ensuite ajouté : « je crois que Ferrari ne sera pas très content du ton utilisé par Leclerc à la radio. Il avait demandé une décision et elle était arrivée, car ils avaient demandé à Sainz d’accélérer. Cela devrait suffire et ils devraient arrêter avec les équipes de radio. Continuer à insister ne sert à rien, tout est à l’antenne et ce n’est pas bon pour Ferrari. Cela peut se faire à huis clos après la course“, note Jacques Villeneuve, qui conclut, louant Sainz : « Qui sait si cette victoire déclenchera quelque chose pour lui, je suis curieux de savoir s’il subira la pression de la lutte pour le championnat du monde. Certains lèvent le pied de l’accélérateur sous pression, d’autres sont imparables, comme Verstappen ».