Le chiffre de la récente chute de la production automobile en Russie cela pourrait s’aggraver dans les prochains mois. En effet, de plus en plus de constructeurs automobiles ordonnent des arrêts prolongés des travaux d’assemblage dans leurs usines locales, et il y a aussi ceux qui décident de fermer définitivement les portes de leurs usines de production russes. Le dernier dans l’ordre chronologique à le faire est Volkswagen, qui a fermé l’une de ses deux usines de production dans le pays dirigé par Vladimir Poutine : pour être précis, c’est le site de Nijni Novgorodoù sont assemblés les modèles Volkswagen et Skoda.
Cette décision intervient quelques mois après que le groupe allemand a annoncé qu’il suspendrait les exportations vers la Russie et la production de ses usines de Kalouga et Nizhny Novgorod avec effet immédiat jusqu’à nouvel ordre en raison de les sanctions imposée par l’Occident. Ce sont cette fois les syndicats qui annoncent la décision prise par Volkswagen : l’entreprise allemande va arrêter ses activités à Nizhny Novgorod dans l’usine du groupe russe GAZ, qui est en charge de la construction du Volkswagen Taos et Skoda Kodiaq, Karoq et Octavia. Parmi les causes qui ont conduit à ordonner cet arrêt figurent le manque de composants produits par l’UE, de composants d’importance critique en provenance d’Ukraine et d’équivalents produits au niveau national, ainsi que l’interruption des chaînes logistiques et l’incapacité à prévoir les délais et les conditions de reprise. Activités.
Tel que rapporté par Volkswagen lui-même, environ 60 personnes seront impactés par la fermeture du site, alors que la plupart des 200 salariés locaux ont décidé d’accepter de quitter volontairement leur emploi suite à une indemnité de départ. On verra quel avenir sera réservé à l’usine de Nizhny Novgorod : il semble désormais acquis que les équipements d’assemblage et autres machines seront transféré à l’usine de Kalougaen l’occurrence directement détenue par Volkswagen, qui y emploie près de 4 200 personnes.