La révolution de la voiture électrique touche aussi les États-Unis de manière concrète. Après l’annonce par la Commission européenne du package Fit for 55, avec la volonté d’arrêter la vente de voitures essence et diesel, les USA visent également de nouvelles normes de mobilité, avec l’objectif de faire électrifier la moitié des ventes d’ici 2030. Dans moins de 10 ans donc, toutes les voitures neuves vendues dans le pays devront être électriques, hybrides ou à hydrogène. L’accord a été inscrit dans un décret du président Joe Biden, le texte comprenant également de nouvelles réglementations sur les émissions. La décision de Biden s’accompagne du soutien des principaux groupes automobiles américains, de Stellantis à Ford, en passant par General Motors qui s’est exprimé dans une déclaration commune. un « changement drastique », possible uniquement avec une série d’initiatives qui favorisent l’achat et l’utilisation de BEV et hybrides.
Cette première étape doit en effet s’accompagner de politiques qui peuvent rendre la direction prise vraiment durable comme des incitations et des allégements fiscaux pour ceux qui entendent passer aux voitures électrifiées mais aussi un plan d’infrastructure, avec l’installation de colonnes de recharge de manière capillaire. À cet égard, le Sénat examine un projet de loi qui allouera 7,5 milliards de dollars à la construction de bornes de recharge, la moitié du montant que Biden espérait et considérait adéquat pour ce changement. L’accord proposé par le président repose sur l’adhésion volontaire des constructeurs mais au-delà de ceux déjà évoqués, la Maison Blanche a déjà recueilli le soutien de BMW, Honda, Volvo et Volkswagen, sans oublier Toyota qui a confirmé qu’elle est prête à » Faire sa part. » Après avoir rejoint l’Accord de Paris, une nouvelle étape de l’administration Trump pour poursuivre une réduction de 50 % des émissions d’ici 2030 et la neutralité climatique d’ici 2050.