1000e GP avec une touche
Tout se passe dimanche au Mans, avec les champions de MotoGP qui ont voulu « célébrer » le 1000ème week-end de l’histoire du Championnat du Monde avec une course dont on se souviendra longtemps aussi – malheureusement – pour le accidents survenus dans la première moitié de la course. Ce seront surtout les tensions et polémiques prévisibles qui déchaîneront le contact qui a mis Pecco Bagnaia et Maverick Viñales hors-jeuentré en collision dans le virage 4 de la toute première phase du GP, alors qu’il restait encore 22 tours à faire avant le drapeau à damier.
La dynamique
Bagnaia, troisième à ce moment derrière Jack Miller et Marc Marquez, a été attaqué par l’Aprilia de Viñales, qui s’est cependant retrouvé légèrement large dans le virage suivant en effectuant la manœuvre, permettant au champion en titre d’essayer immédiatement de récupérer la position perdue. À ce moment-là, cependant, l’Espagnol est revenu sur la ligne optimale, grâce à son avantage sur la piste, et a trouvé le GP23 n ° 1 essayant de se faufiler dans ce même tronçon de la piste. Le contact était malheureusement inévitable et a conduit les deux coureurs à s’écraser.
Les esprits s’emballent ! 😮
L’incident fait l’objet d’une enquête ! ⚠️#GPFrance 🇫🇷 pic.twitter.com/Xcb2I7ibye
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) 14 mai 2023
L’impact entre les deux motos a été assez fort, à tel point qu’au début, il est apparu que Bagnaia en particulier souffrait plutôt du coup subi. Heureusement, cependant, peu de temps après, nous avons réalisé que les deux pilotes allaient bien dans l’ensemble. Cependant, la tension du moment a pris le dessus et, avec Bagnaia toujours dans le gravier, Viñales est allé lui faire face avec un nez dur, lui reprochant le contact.
Face à face, puis clarification
De son côté, Bagnaia ne s’est pas retenu, a répondu et est arrivé face à face – ou plutôt casque à casque – avec le #12 d’Aprilia. Puis, heureusement, les esprits se sont recomposés et les deux pilotes sont rentrés aux stands ensemble, sur le même cyclomoteur d’assistance, échangeant même un clin d’œil et de compréhension avant de regagner leurs garages respectifs. Pendant la course, la Direction de Course n’a pas publié de communiqués concernant la possible culpabilité de l’un ou l’autre pilote. En revanche, le PDG était plus dur. d’Aprilia Massimo Rivola, qui a blâmé Bagnaia soulignant comment « le pilote à l’extérieur, qui était derrière, n’a pas laissé de place ».