Gunther Steiner n’a été sanctionné que d’un blâme par la fédération pour ses déclarations plutôt polémiques envers les commissaires et la FIA elle-même lâchées ces derniers jours en référence à la gestion des sanctions mises en place par la Direction de Course dans le GP de Monaco. Le patron de Haas n’a pas apprécié la pénalité de cinq secondes infligée par les commissaires à son pilote Nico Hulkenberg, coupable d’avoir attaqué trop agressivement Logan Sargeant dans le premier tour de la course en Principauté.
En réalité, le manager de Bolzano avait été « jugé » par la FIA pour la prétendue violation d’une série d’articles du code sportif international de la fédération. Mais finalement, pour deux de ces trois articles, il a été estimé qu’il n’y avait pas de suite à donner. La réprimande est plutôt venue pour le point 12.2.1.k, qui fait référence à la « faute », qui est définie dans le code comme « … l’utilisation d’un langage… qui peut raisonnablement être considéré ou perçu comme… cause de offense, humiliation ou inapproprié ».
Steiner a expliqué, pour sa défense, qu’il n’avait pas l’intention d’offenser les stewards mais qu’il les avait définis comme des « débutants » pour indiquer le fait qu’ils ne sont pas des professionnels rémunérés, mais justement des gens qui font ce métier occasionnellement et sans spécialisation, non comportement non professionnel. Le patron de Haas a également précisé qu’il voulait s’excuser au cas où « quelqu’un aurait été blessé par ce que j’ai dit ou aurait mal compris ce que je voulais dire ». Enfin, le directeur de l’équipe a également ajouté lors de son « audition » que s’il avait intentionnellement voulu offenser les maréchaux, il aurait utilisé d’autres mots.
De son côté, la FIA a répliqué en imposant un blâme à Steiner et en réitérant que toute personne a le droit d’être en désaccord avec les décisions des commissaires sportifs concernant un épisode, restant toutefois « fermement convaincue qu’une telle dissidence doit et peut être exprimée avec respect ». .