Ferrari rejetée avec des pertes
Comme nous l’avons analysé hier les commissaires de la FIA ont rejeté l’appel présenté par Ferrari sur la pénalité de cinq secondes infligée à Carlos Sainz pour être entré en collision avec Fernando Alonso. Dans le communiqué de presse publié par les Commissaires Sportifs, les nouveaux éléments qui selon l’équipe de Maranello étaient significatifs ont été définis « être gentil duplicité » (télémétrie) e « inutile » (le témoignage de Sainz) puisque dans le cas de la déclaration du pilote si elle avait été considérée comme importante alors le Madrilène aurait déjà été convoqué à la fin de la course par les Commissaires.
Même en ce qui concerne la télémétrie – qui avait déjà été visionnée « en direct » par les commissaires pour établir si Sainz devait être pénalisé ou non – les juges ont ajouté qu’également les données apportées par Ferrari n’ont fait que corroborer la thèse selon laquelle Carlos Sainz est entièrement (et uniquement) responsable de la collision avec Fernando Alonso.
La FIA biaisée envers Ferrari ?
« Une fois de plus, ceux qui gouvernent les choses en Formule 1 ont souligné le manque absolu d’attention à ce que Ferrari dit, soutient, propose, argumente – écrit Leo Turrini dans l’édition d’aujourd’hui de Le reste du carlin – même quelle que soit la dynamique de l’épisode à Melbourne, une fois de plus le désintérêt de la fédération internationale pour les épreuves impliquant le Cheval Cabré est frappant. Il semble presque qu’au siège de la FIA il y ait une sorte de prévention, sinon de préjugé pur et simple, contre les demandes venant de Maranello“.
« Quelque chose ne va pas sur l’axe Ferrari-Fia – continue l’article – en 2019, le chef du département course de Ducati était Mattia Binotto. Aujourd’hui, le Français Fred Vasseur occupe ce fauteuil. Apparemment, rien n’a changé. ». Ce n’est pas la première fois, en effet, que la tentative de Ferrari d’exercer le droit de révision échoue. Déjà en 2019, par exemple, la pénalité de cinq secondes infligée à Vettel au Canada qui avait été décisive pour offrir la victoire à Lewis Hamilton n’avait pas été annulée face aux protestations de Ferrari.