Le GP du Canada n’est pas en danger
Au cours des dernières heures, les incendies qui ont touché le Canada ont suscité des interrogations sur le déroulement réel du Grand Prix, prévu à Montréal le dimanche 18 juin. La qualité de l’air sur le circuit, cependant, semble être meilleure que dans de nombreuses autres zones de la région. C’est ce qu’affirment des sources gouvernementales canadiennes, qui confirment donc à quel point le grand prix pour l’instant ne risque aucune annulation.
Ce qui s’est passé au Québec
Au cours des deux dernières semaines, la province de Québec a été marquée par l’augmentation des feux de forêt : il y a à peine 48 heures, il y en avait 150 actifs. Les vents du nord ont poussé l’épaisse fumée vers le sud de la province, rendant l’air irrespirable pour les citoyens et créant un voile aux abords du circuit.
Alerte aussi aux États-Unis
Il a été fortement conseillé aux habitants d’éviter les activités physiques à l’extérieur et de garder les fenêtres fermées autant que possible. Plus de 10 000 personnes ont même dû quitter leur domicile et on apprend aujourd’hui qu’à la suite des incendies au Québec, la qualité de l’air s’est même détériorée dans les États de l’est des États-Unis : une New York les pompiers distribueront gratuitement des masques N95, similaires aux FFP2, pour se protéger des fumées et des cendres, alerte maximale même en Washington jusqu’à mardi.
Il est raisonnable de croire que sans la pause, la fin de semaine montréalaise aurait été beaucoup plus chancelante. L’alerte maximale devrait revenir à temps pour le week-end d’intérêt pour la Formule 1 : sauf aggravation imprévue, le calendrier restera à 22 courses. Cela aurait été une double insulte quelques semaines après l’annulation du Grand Prix d’Imola suite aux terribles inondations qui ont touché l’Emilie-Romagne.