L’élégance et la technologie sont parfaitement combinées dans Alfa Roméo Giulia, protagoniste de notre essai routier en avant-première, qui fait enfin peau neuve avec un restylage pas trop invasif mais qui porte tout de même quelques innovations substantielles qui modernisent la berline Alfa. Beaucoup de temps s’est écoulé depuis 2016 et malgré les petites améliorations apportées avec les mises à jour annuelles, il était temps pour un lifting qui pourrait aligner ce modèle avec les principaux concurrents du marché. Nous avons testé la nouvelle Alfa Romeo Giulia à partir du Musée d’Arese, emblème du Biscione et temple qui conserve tout l’héritage de la marque, alternant au volant de la berline et aussi du Stelvio, protagoniste à la fois d’un restylage conséquent.
Partant des principales nouveautés stylistiques, sur Le restylage de l’Alfa Romeo Giulia les phares full LED Adaptive Matrix au design 3+3, empruntés au Tonale, font leurs débuts. Par rapport au SUV compact, les trois formes semi-circulaires présentent cependant une silhouette plus classique, tout en rappelant les modèles traditionnels de la marque Arese, comme le RZ, le SZ Zagato, le Proteo mais aussi le Brera. La calandre avant ainsi que les entrées d’air et le trèfle sont également renouvelés, traités avec une texture revue et un nouveau cadre. Revenant un instant aux groupes optiques, les nouveaux feux bénéficient de deux technologies de pointe comme le système d’éclairage avant adaptatif, qui permet un réglage continu des feux de croisement en fonction de la vitesse et des conditions de conduite spécifiques, et la technologie segmentée de feux de route sans éblouissement qui, dans des conditions de faible luminosité, détecte automatiquement le trafic frontal et / ou à l’opposé direction pour éviter l’éblouissement des autres voitures. La signature lumineuse est alors également en mesure de proposer une séquence d’accueil à l’ouverture de la voiture. A l’arrière, cependant, les phares à LED bénéficient d’un traitement fumé avec une finition noire brillante.
Le saut technologique est alors évident à l’intérieur de l’habitacle, où l’on retrouve la nouvelle instrumentation entièrement numérique : derrière le volant, en effet, un écran TFT de 12,3″ a été introduit pour le tableau de bord « télescope » avec une disposition dédiée qui peut être choisie à partir de trois options différentes qui regardent la modernité et la tradition : Évoluéqui représente la vision du design de l’Alfa Romeo du futur en mettant en valeur la zone centrale de l’écran tout en conservant les 2 cadrans latéraux. Se détendre, avec une attention particulière portée sur le confort, exempte d’informations détaillées sur le véhicule et caractérisée par l’absence des 2 cadrans. Enfin Patrimoine, qui s’inspire des modèles emblématiques de la marque des années 60 et 70, avec des détails distinctifs tels que les chiffres inversés au bout du compteur de vitesse. Au centre du tableau de bord, nous trouvons toujours l’affichage du système d’infodivertissement qui a subi une mise à niveau avec la possibilité de recevoir des mises à jour en direct et d’accéder à la plate-forme Alfa Connect Services qui vous permet de contrôler à distance certaines fonctions de la voiture telles que l’ouverture/ fermer les portes ou allumer les lumières.
Sur Alfa Roméo Giulia il n’y a pas d’hybride comme on le redoutait dans les mois qui ont précédé les débuts du restyling, la gamme restant fidèle au diesel et à l’essence en prévision de la révolution totale qui aura lieu avec la prochaine génération, entièrement électrique. La gamme de moteurs comprend donc le bloc 2.2 Turbodiesel avec des puissances nominales de 160 ch et 450 Nm de couple et 210 ch et 470 Nm de couple maximum, avec Q4 arrière ou transmission intégrale, toujours associé à la boîte de vitesses automatique ZF à 8 rapports ou le 2.0 turbo essence de 280 ch et 400 Nm de couple maximum toujours avec boîte AT8, transmission intégrale Q4 et convertisseur de couple. Dans ce cas, les performances parlent d’un 0 à 100 km/h abattu en 5,2 secondes et d’une vitesse maximale de 240 km/h. Dans le cas des options diesel, les performances sont passées de 0 à 100 km/h en 8,1 secondes et une vitesse de pointe de 220 km/h pour la variante 160 CV et de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes avec une vitesse de pointe de 235 km/h pour le haut de gamme diesel 210 ch.
La confirmation de la plate-forme Giorgio était fondamentale, qui avant l’intégration dans le système d’architecture Stellantis garantit toujours à Giulia (et Stelvio) la dynamique de conduite qui a distingué la berline Alfa jusqu’à présent. La version Q4 au niveau de finition Veloce avec le moteur à essence de 280 ch montre immédiatement du caractère, confirmant la qualité dynamique de ce projet : la direction est toujours précise et bien équilibrée, la voiture restant collée à l’asphalte même lors de la négociation de virages en épingle plus décisifs. En jouant avec le ZF en mode séquentiel, on peut apprécier toute la réactivité du 2.0 turbo, exploitant tout le potentiel des palettes au volant.
Le raccords il y en a quatre, Super, Sprint, Ti et Veloce, en plus de la Competizione qui représente une version spéciale avec des détails sans précédent tels que les amortisseurs à commande électronique Alfa Active Suspension, les étriers de frein Brembo rouges, les vitres arrière teintées et l’intérieur en cuir avec surpiqûres rouges contraste et logo spécifique sur l’appui-tête. La liste de prix de la nouvelle Alfa Romeo Giulia commence à 47 050 euros pour la Super avec le diesel de 160 ch et monte à 66 050 euros pour le 2.0 turbo essence de 280 ch en version Competizione.