Jean-Philippe Imparato, PDG de la marque Biscione, a reporté la décision à fin juin
Posté sur

L’un des objectifs que Sergio Marchionne avait poursuivi dans son expérience au sommet de Fiat, FCA et Ferrari était de faire revenir deux marques prestigieuses dans le monde de la course, celles de Alfa Romeo et Maserati. Si le Trident a fait son entrée en Formule E en 2022/23 en rachetant les structures de Venturi Racing, le Biscione est revenu en Formule 1 en 2017 comme sponsor titre della Sauber. Ce n’était pas – comme on le sait – un véritable retour dans la catégorie reine de l’automobile pour la marque fondée à Milan, qui avait déjà couru en deux périodes en équipe entre 1950 et 1951 et entre 1979 et 1985 , obtenant deux titres mondiaux avec Nino Farina et Juan Manuel Fangio et un total de 12 succès et 20 pole positions. Alfa Romeo a ainsi acquis le droit de donner son nom à l’écurie Sauber, sans reprendre l’entreprise, qui ces dernières années est restée aux mains du groupe dirigé par Finn Rausing, copropriétaire du constructeur TetraPak.
Or, l’accord trouvé entre Sauber et Audi, qui prévoit une entrée progressive des Allemands dans le capital de l’écurie suisse, a cependant mis fin à l’accord de sponsoring avec Alfa Romeo, qui prendra donc fin fin 2023. Mais le « Biscione » pourrait continuer à être vu sur les hippodromes du monde entier, comme l’a expressément déclaré le PDG Jean-Philippe Appris un L’Argus: « Nous déciderons fin juin de l’avenir de la marque dans le sport automobile. Rien n’est exclu. Ce qui est certain c’est que nous avons l’intention de rester dans le sport automobile, la Formule 1 ou le sport prototype. Surtout que cette année nous fêtons les 100 ans de Quadrifoglio« , a expliqué le manager français, qui ces derniers mois avait défini l’accord entre Alfa Romeo et Sauber »une décision fantastique» par Sergio Marchionne, qui avait créé un business model qu’il avait mis en place « l’opération la plus rentable jamais vue ».