Le sort de Alfa Romeo semble être totalement électrifié. Après les éclaircissements rapides apportés lors de l’EV Day sur la revendication Alfa e-Romeo, il semble que la Biscione s’est vraiment engagée sur la voie de la transition totale comme la plupart des autres marques du groupe. Stellantis. Lors de la conférence téléphonique de présentation des données semestrielles, Carlos Tavares a montré quelques diapositives montrant les objectifs fixés pour le constructeur automobile Arese : à partir de 2027, Alfa Romeo ne présentera que des voitures électriques, un choix qui sera décliné sur la plupart des principaux marchés de l’Europe, la Chine et l’Amérique du Nord.
Un tournant d’époque pour la marque italienne historique qui entre 2023 et 2024 devrait saluer l’arrivée du premier tout électrique, le B-SUV qui devrait répondre au nom de Alfa Romeo Palade et qu’il sera produit en Pologne, dans l’usine de Tychy, le même site de production qui assemblera également deux autres nouveaux modèles du segment B, un pour la marque Fiat et un pour Jeep. Avant l’arrivée du premier BEV, cependant, Alfa se penchera sur l’électrification avec Tonal, dont le lancement sur le marché est prévu mi 2022. Le deuxième SUV de la marque disposera d’une version hybride rechargeable, l’hybride rechargeable, qui permettra une autonomie électrique complète de plus de 50 km.
Après les nombreux reports liés à diverses questions, dont la volonté du PDG Jean Philippe Imparato pour avoir un modèle qui pourrait être vraiment compétitif, avec un groupe motopropulseur capable de rivaliser avec les principaux modèles du segment, les débuts officiels du modèle de production devraient se matérialiser en septembre, lorsque le Biscione présentera également le nouveau plan industriel. Un plan qui, à ce stade, pourrait contenir cette cible d’électrification, anticipé par Stellantis. Une décision en phase avec les objectifs de transition du groupe qui ne laissera toutefois pas indifférents les fans, longtemps déçus par la direction prise par la marque.