Une nouvelle Porsche avec la Biscione. En 2018 Alfa Romeo était entré dans les visées expansionnistes de Volkswagen, avec le géant de Wolfsburg qui avait tenté de racheter le constructeur automobile Arese à la FCA d’alors, recevant un non ferme à la proposition de vendre une marque que Fiat Chrysler a toujours jalousement gardée tout en faisant plusieurs choix qui en la fin s’est avérée fausse et contre-productive pour le développement de la marque et pour sa stabilité sur le marché. L’idée de VW était de transformer Alfa Romeo en une marque de type Porsche, améliorant ses qualités sportives dans une clé premium.
Le Biscione en a représenté un autre pendant un certain temps bal de Ferdinand Piëch, PDG de Wolfsburg de 1993 à 2002 qui avait déjà amené Bugatti sous l’aile Volkswagen et qui était particulièrement attaché à Porsche et plus de 10 ans plus tard, le rêve de Piech était caressé par Herbert Diess qui faisait face à un possible spin-off d’Alfa Romeo selon la rumeur Le fonds ADW Capital Management, principal actionnaire de FCA, avait tenté de couler le coup. Le numéro un de VW rencontrerait également le PDG de l’époque de Fiat Chrysler Mike Manley mais le sommet n’aurait pas abouti au résultat espéré par la partie allemande, le groupe italo-américain ayant l’intention de s’en tenir à Alfa Romeo. La volonté de son mentor et prédécesseur Sergio Marchionne, décédé en juillet de la même année, a également pesé sur le PDG de FCA, qui avait réitéré à plusieurs reprises la nécessité de préserver le Biscione et sa tradition, essayant de le relancer à sa manière.
Dernièrement, la valeur d’Alfa Romeo cela a également été souligné par Carlos Tavares, qui dans la présentation du groupe Stellantis a réitéré quand la marque est attractive et respectée au niveau international, confirmant divers intérêts pour le constructeur automobile basé à Arese. En attendant, Alfa ne s’est pas transformée en la nouvelle Porsche et devra désormais faire ses preuves avec un plan de relance entre les mains de Jean-Philippe Imparato.