Accord crucial
L’actualité du moment, en Formule 1, est sans doute celle concernant laaccord signé par Aston Martin et Honda en vue de 2026. En fait, l’équipe de Silverstone a sécurisé l’approvisionnement en unités motrices fabriquées par le constructeur japonais qui, ces dernières années, bien qu’en « incognito », a continué à récolter des triomphes avec Red Bull. L’introduction de la nouvelle réglementation moteur, qui entrera en vigueur dans trois ans, représente la bonne opportunité pour l’équipe britannique d’essayer enfin de faire le grand saut, rompre ce lien avec Mercedes ce qui oblige actuellement Aston Martin à être – à toutes fins utiles – une équipe cliente.
Pas de veto
La curiosité suscitée par ce nouveau lien est toutefois également alimentée par présence en vert de ce Fernando Alonso qui, lors de sa deuxième aventure en McLaren, n’était certainement pas très bien parti avec l’ingénieur japonais. Ce « Moteur GP2 » a résonné dans le monde entier sur la piste à domicile, à Suzuka, il n’a jamais atteint le sommet à Tokyo. Pourtant, le temps, surtout en Formule 1, peut guérir toutes les blessures. En fait, un message clair est arrivé du Japon, à la fois vers Alonso et vers l’équipe détenue par Lawrence Stroll : pas de veto sur aucun pilote. Le dernier mot sur qui montera dans la voiture reviendra à Aston Martin.
Alonso-2026 ? Ça peut être fait
Alonso n’aura donc pas à craindre d’être « expulsé » de l’équipe dans laquelle il s’est si bien intégré en début de saison. Mais à ce stade c’est la carte d’identité qui soulève des questions inévitables: Alonso en 2026 aura 45 ans. Sera-t-il encore assez compétitif pour concourir au Cirque ? Le team principal de l’équipe actuellement deuxième au classement n’en doute pas et l’a fait savoir aux journalistes présents sur le circuit de Monaco ces jours-ci.
« Il n’y a aucune raison de penser que Fernando ne sera pas avec nous en 2026 – a tranché Mike Krack, avant de s’attarder sur quelques détails de l’accord qui liera Aston Martin et Honda – en 2026, nous serons la seule équipe avec des moteurs Honda, à moins que nous ne soyons contraints par le règlement et que nous le partagions avec d’autres équipes. Nous allons faire évoluer notre boîte de vitesses, mais nous sommes d’accord avec la fédération sur la possibilité d’avoir des composants communs (pour toutes les équipes). Le contrat avec Honda ? Ce sera jusqu’en 2030« , a-t-il conclu.