2007, trop de souvenirs
Alonso et Hamilton, Hamilton et Alonso. Nous sommes en 2023, mais il semble qu’une machine à remonter le temps nous ait tous ramenés en 2007, lorsque l’Asturien était le double champion du monde en titre et l’Anglais une toute jeune recrue prête à émerveiller le Cirque par son talent. Leur premier GP en tant que coéquipiers a eu lieu sur cette même piste, à Melbourne, au volant de la McLaren dans le premier acte d’une année qui – même si aucun d’eux ne s’est terminé par le titre mondial – reste inscrit entre les pages les plus épiques du histoire de la F1 en termes de rivalité.
Questions et réponses
Le premier acte de ce duel inoubliable a été vu sur le circuit d’Albert Park avec Hamilton, quatrième des qualifications, qui s’est moqué d’Alonso à l’extérieur du virage 1, parti juste devant lui. Dans les interviews avec les trois premiers, à la fin des qualifications d’aujourd’hui, le septuple champion du monde de Stevenage a voulu rappeler précisément cet épisode, espérant donner un rappel 15 ans plus tard. Cependant, Alonso n’est pas resté les bras croisés, même en termes de déclarations dans la presse, et a voulu rendre la fouille à l’expéditeur.
Rivaux et alliés
« 2007 ? Je ne me souviens pas de ce qui s’est passé, mais demain j’essaierai de passer Lewis à l’arrière. » Provocations agréables mises à part, cependant, Alonso a souligné comment en réalité Hamilton et George Russell, deuxièmes des qualifications derrière l’habituel Verstappen, peuvent devenir de précieux alliés pour tenter d’éviter l’évasion du champion néerlandais, favori inévitable pour la victoire finale du Gran Prix. « Les Mercedes démarrent bien et j’espère qu’elles démarrent bien demain aussi – a clairement fait remarquer Alonso – afin qu’elles puissent mettre Verstappen en difficulté. Ce combat pourrait être bon pour nous. »
À la chasse au podium, 10 ans après
La grande opportunité, tant pour Mercedes que pour Aston Martin, est représentée par l’absence des premières places de Sergio Perez, sensationnellement éliminé en Q1 en raison d’une longue course dans le virage 3. Sans le Mexicain, les deux équipes propulsées par les moteurs Brixworth pourra essayer d’embêter le Red Bull de Verstappen en essayant aussi de jouer avec des stratégies. Le RB19 est également apparu moins dominant ce week-end que lors des deux premières manches de la saison. Pour Alonso, la mission est de récolter le troisième podium de la saison. Son dernier top 3 à Albert Park remonte à 2013, alors qu’il roulait pour Ferrari.